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vendredi 24 février 2017

On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 7. Des noms! Des noms!


http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/emblematik.pdf


Le livre imprimé prend progressivement la place des livres enluminés et manuscrits, les formats sont multiples.
En 1530 on trouve aussi bien de petit format ancien plus large que nos IN-12 d'aujourd'hui (environ le poche pour donner un repère moderne) que l'IN folio, c'est à dire la grande feuille pliée en deux et qui donne environ un format de 400 par 250 mm, environ.
Tout dépend de la forme fabriquée par le forfaire pour le papetier.

http://www.formesdepapetiers.com/formesdepapetiers/un_peu_dhistoire.htmlhttps://restaurationlivreatroo.blogspot.fr/search?q=formaire

Le décor change, les matériaux se transforment.
http://www.univ-montp3.fr/uoh/lelivre/partie1/lassemblage.html
Vers 1440, nouvelle révolution : l'invention de la typographie (basée sur le principe de caractères mobiles) par Gutenberg dope l'utilisation et donc la fabrication du papier, qui deviendra complètement artisanale avec la généralisation des piles à maillets actionnées par l'énergie hydraulique.





Les adeptes de la nouvelle église réformée choisissent à leur tour le papier pour assurer leur propagande.
À l'époque, les artisans papetiers, majoritairement protestants, propulsent la France au premier rang parmi les nations papetières. Malheureusement, la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 sonne à jamais le glas de la supériorité française dans ce secteur.
(source: http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/dossier/papier-materiau/page01.htm)


Le décor devient un décor à la plaque et à la roulette.
Plus de livres à bon marché, les relieurs doivent travailler plus vite pour baisser les couts ... déjà au 16ème siècle.

La reliure, ou sous ce terme, on place beaucoup de corps de métier qui participent à rendre possible la fabrication des livres.
Ainsi se croisent, graveurs et doreurs pour la fabrication des fleurons, roulettes et plaques.
L'histoire de la gravure n'est donc pas à négliger dans ce petit retour sur l'histoire des Arts de la reliure.
On retrouve similitude entre la fonderie des caractères d'imprimerie et celle des fleurons.

  • la technique de production des caractères en métal échangeables et égaux (alliage de plomb, fer, étain et antimoine) à l'aide de timbres d'acier coupés, des matrices de cuivre et d'un instrument à couler ;
  • la presse à bras ;
  • l'encre d'impression.
    (source:
    http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/chimie-metal-plomb-1030/page/10/)

    On trouvera donc des livres imprimés sur parchemin et sur papier, des petits formats, des grands formats, des ais de bois et des ais de cartons, les premiers étant fait des défets d'imprimerie.
    On ne trouve que très peu de demi cuir à ces époques.



  • http://docplayer.fr/20269163-50-ans-apres-l-invention-de-l-imprimerie-pousse-par-des-necessites-techniques-le-livre-se-degage-peu-a-peu-du-modele-du-manuscrit.html

    Mais qui sont les relieurs les plus en vue au 15ème et au 16ème?

    Dans le Thoinan:
    [En 1292 : Gile de Sessons, 6 sols, et Nicolas, 3 sols, demeurant rue Neuve-Notre-Dame ;
    Denise, 12 deniers,
    et Jehan le Flamenc, 5 sols, établis dans la ruelle aux Coulons ;
    Raoul, 2 sols, et Richart Langlois, 2 sols, rue Eremboure-de-Brie ;
    Guillaume, 2 sols, rue de la Boucherie, paroisse Saint-Germain-des-Prés ;

    Puis, en 1313 : Jehan de Sèvres, 42 sols, en la Grande Rue de vers Garlande (il était de plus tavernier, ce qui explique peut-être cette forte contribution),
    et enfin Alain de Vitri, dont la taxe et la demeure ne sont pas données, mais auquel, est-il dit, on paya 30 sols « pour faire lier et couvrir trois livres ».

    Le roi Charles V rendit une ordonnance, le 5 novembre 1368.

    Six relieurs exerçant à cette époque, sont nommés à côté des libraires, écrivains, enlumineurs et parcheminiers, tous affranchis du guet-assis ; ils s’appelaient :

    Jean de Dueile,
    Mathieu Coignie,
    Tevenin le Lanternier,
    Denizot de Soines,
    Michelet Marcure et
    Roger de Rüe-Neuve.

    Pierre Darvières, relieur, demeurant en 1380 rue Neuve-Notre-Dame ;
    Martin Lhuillier, libraire et relieur de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne (1386) ;
    Jehan d’Arras et Guillaume de Villiers, relieurs du duc et de la duchesse d’Orléans (1390) ;
    puis, Catherine la Bourcière, qui « couvroit de draps de soie et brodoit de perles » les livres de Charles VI et du duc de Tourraine (1388),
    et enfin une autre broderesse, Émelot de Rubert, « faiseuse de seignaux et de tirans d’or et de soie » pour Charles, duc d’Orléans (1398).

    1430: Guillaume d’Ingouville, Gustave d’Ingouville,  Guillaume Ogier
    Simon Accard de Chauny, relieur de la duchesse d’Orléans (1475)
    Marguerite dite la Relieresse dans les comptes de Jean de Normandie (1459)
    Michel Prestreau d’Angers (1457-74)
    Roger Ogier (1492) ; de Jacques Aubry, qui exerçait en 1494.
    Messire Robert Moreau (1488), « reliant, tympanant, dorant sur tranches et couvrant en veloux cramoisy les Heures de Charles VIII et d’Anne de Bretagne ».

    Simon Millon et Guillaume Deschamps, qui semblent avoir été collègues comme relieurs-jurés de l’Université de 1390 à 1420
     .

    Guillaume Eustache et Philippe Le Noir, qui tous les deux éditèrent des ouvrages importants. Le premier s’intitulait : « Libraire du Roy et Relieur-Juré de l’Université de Paris, » tandis que le second, qui avait pour enseigne une rose blanche couronnée, se disait : « Libraire et l’un des deux grands Relieurs-Jurez de l’Université. »

    Libraires-relieurs

    • de Bordeaux (Jean).
    • Clopejau (Michel).
    • Colombel (Jean-Franc.-Rob.).
    • Delastre (Jean).
    • Gadoulleau (Michel).
    • Gilles (Gilles).
    • De Heuqueville (Jean).
    • Le Bouc (Hilaire le jeune).
    • Le Bouc (Jean).
    • Richard (Emnmnuel).
    • Varangues (Jacques).
    Libraires-relieurs
    • Barbier (Claude).
    • Bruneau (Cyprien).
    • Brunet (Pierre).
    • De Busseroles (Jacques).
    • Collier (Geoffroy).
    • Daumalle (François).
    • Desfossée (Nic.), procurateur.
    • Dou (Nicolas).
    • Dupuis (Pierre).
    • Gueffier (François).
    • Le Be (Henri).
    • Le Bouc (Hilaire le jeune).
    • Le Bouc (Jean).
    • L’Espine (Fiacre).
    • Lizière (Martin).
    • Maugier (Gilles).
    • Musnier (Nicolas).
    • Nicole (Gabriel).
    • Noel (Jacques).
    • De Noinville (Nicolas).
    • Pautonnier (Pierre).
    • Planté (Pierre).
    • Poileville (Pierre).
    • Rezé (Robert).
    • Rousset (Antoine).
    • De Sommaville (Simon).
    • Thioust (François).
    • Trouard (Robert).
    • Tufe (Jean).
    • Valet (Étienne).]

       

    1 commentaire:

    1. La liure est la même aujourd'hui qu'hier.
      https://restaurationlivreatroo.blogspot.fr/search/label/Coudre

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