Pesant plus de 15 Kilos, chaque mouvement, afin de faire la coiffe, reprendre un coin, demande une énergie constante, pour l'empêcher de vriller et de voir son travail partir en vrille aussi.
De la force physique, vraiment.
Entamer un tel projet demande du temps devant soi, peu de contrariétés pouvant déconcentrer et une planification de l'espace et du matériel à disposition.
Il faut "entrer" dans le travail, comme on dit dans les ateliers.
Parce que on ne peut pas être en train d'entamer un tel travail et de le laisser traîner tellement il mobilise toute la place dans l'atelier.
C'est une vision global: on sait ou on commence, on ne sait pas ce que l'on va découvrir, puis on fait ce qu'on peut aussi. Et enfin on termine.
Dans les jours qui suivent, on reprendra les derniers détails pour rendre un travail propre.
Et quoique je fasse mon travail avec beaucoup de conscience, la partie coiffe est la plus délicate à reprendre, sans dégrader trop le reste côté plats et côté collage de la garde.
La restauration n'est pas la reliure.
Choisir entre la solidité et l’esthétique est souvent le cas .. même si je ne compte pas mes heures, je suis sur un budget déjà important.
Et l'esthétique, ou le maquillage, qu'apporte-t-il vraiment?
DELAMARCHE
un siècle d’éditon au
service de la géographiehttp://www.la-rose-des-vents.com/delamarche.html
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