"Mait Batiau" est un livre rare, tiré à 150 exemplaires uniquement.
Sur des matériaux peu faciles, acides, il revient souvent dans l'atelier, c’est en effet le 4 ème que j'ai à refaire.
Chaque fois, c’est amusant de se replonger dans le patois local.
"René Suard était un chansonnier amateur Vendômois, un auteur et un interprète d'une sorte de « théâtre paysan », et qui reste indissociable de ses interprétations du Mait' Batiau. Le Mait' Batiau est le prototype du sympathique paysan d'Areisnes, toujours vétu de sa biaule et de sa gapette. Le personnage a été créé dans les années 1906-1908 et son principal interprète a connu un grand succès dans les années trente."
Source:
http://www.vendomois.fr/societeArcheologique/actualites/suard.html
"Littérature et auteurs régionalistes
"La seconde moitié du XIXe siècle voit l'apparition d'une littérature régionaliste, renforcée par la publication des glossaires des anciens parlers du département.
Pierre Genty, maréchal-ferrant (1770-1821) est le pionnier de cette littérature patoisante que son petit-fils Achille Genty, poète percheron, contribuera à faire connaître en 1863. René Suard et ses savoureuses Histouères du Mait' Batiau (1937) fait connaître le parler vendômois. Paul Bénard (1849-1930) chantre de la Loire et de la Sologne utilise les mots et les tournures propres à la Sologne dans des poèmes et surtout des nouvelles souvent savoureuses. Son continuateur, Hubert-Fillay (1879-1945), dans des romans et des nouvelles qui ont également la Sologne pour cadre, mais également dans des pièces de théâtre et des essais, aura pour ambition la création d'une « Ecole de la Loire » regroupant poètes, peintres, musiciens, sculpteurs et romanciers inspirés par le « Grand fleuve de France » et ses abords. La revue qu'il fonde en 1904 et qui prendra ultérieurement le nom de Blois et le Loir-et-Cher, accueille dans ses pages de nombreux poètes et écrivains comme Edmond Rocher, Louis Vaunois, Marthe Dupuy, dont l'œuvre n'a souvent survécu que grâce à cette revue. Elle témoigne en tout cas de la vitalité du régionalisme en Blésois entre les deux guerres. En Beauce, Maurice Hallé laisse une oeuvre réduite mais remarquable par l'utilisation maîtrisée du langage local. Quant à Maurice Chevais, son collectage des chansons populaires du val de Loire reste à peu près unique en son genre."
Source:
http://bibliotheques.agglopolys.fr/EXPLOITATION/Patrimoine/le-loir-et-cher.aspx
En ce qui concerne le livre que j'ai à relier, il est dans un papier très jauni, cassant, une reliure simple suffira à le protéger, certaines pages sont déchirées et les fonds de cahier fragiles.
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Léon Avrain en 1937, figure locale dont on trouve des places et une généalogie qui remonte au 18ème, du Loir et Cher.
"Maires de leur commune. Léon Avrain (1886-1969), né à Morée (Loir-et-Cher), entrepreneur de maçonnerie, croix de guerre avec médaille d'argent, devint conseiller municipal en 1923 puis maire de Cormenon (Loir-et-Cher), de 1927 à sa mort, nommé à ce titre, pour la gestion de sa commune, chevalier de la Légion d'honneur en 1960. "
Source:
http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2016/07/19/Avrain-2787287 |
Un autre exemplaire en ma possession avec l'écriture de René Suard.
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Cet exemplaire est une photocopie en taille réduite d'un troisième exemplaire, déjà monté en reliure. |
Les gravures sont prolongées dans le fond pour avoir permis un pli qui sert d'onglet.
Tiré à 150 exemplaires, il est rare. Ne pourra pas être re-édité dans la mesure où les bois ont servi de chauffage pendant la seconde guerre mondiale et ont donc disparu ... Sauf à scanner et à refaire des matrices.