- 350
avant notre ère: Aristote Liber de plantis, la place des plantes dans notre univers.
Il est intéressant de constater que les écrits d'Aristote n'existent plus mais que c’est un écrit apocryphe (Dont l'attribution à un auteur déterminé est erronée : https://www.cnrtl.fr/definition/Apocryphe)
-250avant notre ère: Théophraste , les phénomènes vitaux chez les plantes
-75
avant notre ère: Cratéus, Rhizotomikon = Cratevas https://fr.wikipedia.org/wiki/Cratevas L’original des livres d’illustrations de Cratevas, dont le Rhizotomicon, ne nous est pas parvenu. Cratevas a transmis des fragments de Démocrite ; lui-même est cité par fragments par le médecin grec Galien et du botanisteDioscoride : Souvent critique vis-à-vis des ouvrages de ses prédécesseurs, à l’exception toutefois de ceux de Cratevas, certaines des illustrations des ouvrages de Dioscoride sont soupçonnées d’appartenir aux ouvrages de Cratevas. On considère que les 383 illustrations de plantes en pleine page sont en fait reprises d’ouvrages antérieurs, dont le Rhizotomikon de Cratevas2 les classe en trois groupes, certaines étant étonnamment fidèles à la plante originale, d’autres bien plus stylisées. C’est très difficile, DONC, de se rendre compte de la recherche d'après des fragments et des copies ...
Il parait intéressant de reprendre la chronologie proposée dans le livre de Joëlle Magnin-Gonze pour se repérer.
"Histoire de la Botanique aux éditions", Delachaux et Nieslé.
Selon un code couleurs où chacune des couleurs est un domaine:
Art et culture, Progrès en biologie, Sciences et médecine, Société et religions, Progrès techniques, Voyages et découvertes, Progrès en botanique, Progrès en physiologie végétale, Agronomie et horticulture, on peut déjà se faire une idée des angles choisis dans ce livre pour établir une large vue de la botanique.
A l'origine de cette science, on trouve les travaux de Théophraste 250 avt JC, élève d'Aristote. La nature et Aristote
Je n'ai pas abordé les "noms" de la Botanique avant Théophraste parce qu'il est difficile de collectionner des livres anciens, étant donné les papyrus ... les tablettes et les livres lapidaires dans son salon ...
Anaximandre
Empédocle
Anaxagore
Menestor
ne s'intéressent aux plantes que dans un esprit pratique d'usage de leur vertu.
Entre 500 et 1500 après JC,vers 700 c'est le Codex Neapolinatus, une copie en grec et illustrée du livre de Dioscoride.
.
On trouvera: Ibn Sarabi (Sérapion le jeune) qui écrit un traité de médecine vers 800.
Sur Gallica est numérisé la copie hébraïque de ce traité, voici une copie de la fiche descriptive:
"Selon Steinschneider, ce traité des simples est la version hébraïque du Kitab al-Mufradat de Serapion le Jeune (Ibn as-Sarabi). Le premier article est le n°48, פוה (en arabe فوٌة) la garance et se termine par l'article n°400, מאהודנאה en arabe ماهوبدانة, l'épurge. Les 22 premiers feuillets manquent ainsi que la fin. "
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90643719/f7.planchecontact
On trouve une énigme qui ne semble pas avoir été résolue:
Ibn Sarfiyun ou Ibn Sarabi est un médecin arabe de la fin du XIIe siècle. Parfois dénommé Sérapion le jeune dans le but de le distinguer de son homonyme et autre médecin célèbre Yahya ibn Sarafyun (dit Sérapion le vieux). Aucune information précise sur sa vie n'est actuellement connue. Toutefois, sur les bases de matériaux circonstanciés, les chercheurs considèrent l'hypothèse de sa confession chrétienne comme étant la plus raisonnable..Son travail fut traduit en latin au cours du XIIIe siècle. Le premier des trois volumes du botaniste allemandOtto Brunfels, l'Herbarum vivae eicones, fait référence aux travaux d'Ibn Sarabi transmis par l'intermédiaire de son ouvrage Kitâb al-Adwiyah al-Mufradah, leLivre des médicaments simples (Simples signifiant ici élémentaires).
Dans les monastères, c 'est la copie des nombreux manuscrits grecs à la même époque. Capitulare de Villis
Un article très complet sur la transmission des connaissances sur les plantes et le contenu des traités et copies, recopies et sur les plans des jardins attenants: "Dans le capitulaire De villis, Charlemagne indique la façon dont il veut voir gérer les
propriétés affectées à son usage, afin que toutes les personnes qui vivent sur de tels
domaines ne manquent de rien. Il entendait, par ailleurs, s'assurer de l'exécution de ses
directives et demandait à ses intendants de lui adresser chaque année, à Noël, des états
relatifs aux revenus du domaine avec mention expresse du "compte des légumes, des
fruits d'arbres, des noyers, des noisetiers, des arbres greffés de diverses espèces et des
jardins" http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1989x023x004/HSMx1989x023x004x0299.pdf
Il y a quelques temps, j'ai eu à réfléchir sur ce très beau livre.
Il lui manque sa reliure d 'origine et la couture n'est pas en état.
Il est taché, certaines taches d'encre ont mangé le papier.
Il y a des galeries de vers.
Il manque quelques pages de table des matières.
Voici pour les défauts.
Les œuvres pharmaceutiques du Sr Jean de Renou,
conseiller & médecin du Roy à Paris :
augmentées d'un tiers en cette seconde édition par l'auteur :
puis traduites, embellies de plusieurs figures nécessaires
à la cognoissance de la médecine & pharmacie,
& mises en lumière par M. Louys de Serres dauphinois,
docteur en médecine, & agrégé à Lyon.
A Lyon chez Antoine Chard nous avons ce très bon article: http://www.persee.fr/doc/pharm_0995-838x_1927_num_15_54_1668
Sur l'histoire de ce texte:
C'est la deuxième édition traduite par Louis de Serres de l'édition latine de 1608
et suivant la première édition française de 1624. Écrit par Jean de Renou, autorité pharmaceutique française et médecin en chef du roi de France, ce travail
s'est révélé extrêmement populaire Il a servi à corriger de nombreuses erreurs
communes concernant les vertus curatives et les propriétés de nombreuses
plantes et herbes. Des pharmacopées comme celles de Renou sont devenues
très courantes au XVIIe siècle, car les apothicaires étaient reconnus pour leurs connaissances et leurs compétences. La croyance populaire à cette époque
a également estimé que ces travaux médicaux devraient être traduits dans
plusieurs langues vernaculaires pour mieux bénéficier à ceux qui ne
comprenaient pas le latin, ce qui explique les efforts de Louis de Serres.
Richard Tomlinson fera plus tard traduction anglaise en 1657.
Traduction réalisée à partir d'une notice de: http://www.christies.com/lotfinder/Lot/renou-jean-de-17th-century-les-oeuvres-5217245-details.aspx
Quant à l'imprimeur : http://data.bnf.fr/13496307/claude_morillon/
Sa veuve Antoinette Mégret (ou Maigret) lui succède jusqu'en 1624,
et se remarie en 1623 ou 1624 à l'imprimeur-libraire lyonnais Antoine Chard.
Concernant l'analyse et le choix pour cette restauration:
Il devra être lavé, séché et mis en presse, réparé, recousu à l'identique
et, avoir pour couvrure du veau et du parchemin.
Tous les matériaux employés sont neutres, naturels et réversibles:
papier chiffon, colle de pâte.
Il est évident qu'à trois jours de Noêl ...
il faut trouver une solution pour qu'il soit présentable
comme cadeau de Noêl.
C'est de cette solution dont je vais faire à suivre le travail après avoir:
Aspirer, gommer et dépoussiérer le plus minutieusement possible le livre,
page à page.
Ce fût aussi le moment de noter toutes les imperfections et types de dégradations
pour qu'une fois après Noêl, de retour dans l'atelier,
il reçoive le traitement adéquate.
Les taches seront atténuées mais, pour certaines, on en verra toujours
la trace à moins de blanchir le papier, ce que je ne ferai pas en raison
de fragilités.