AVERTISSEMENT: En raison de l'impermanence des liens et de leurs contenus, vous trouverez dans cet article, la copie pure et simple d'autres articles.
Mon propos est de réunir sous le blog, ce que je lis sur des entrées, libellés précis visant à compléter un édifice de connaissance autour du monde du livre ancien, soit avant le 20 ème.
on aurait pu dire que je fais partie des compilateurs.
🙂
Très bien, c'est ainsi que les notes des étudiants avant rédaction de leurs propres écrits, les copistes, procédaient ...
bonne lecture@!
Source Wiki dont l'article complète celui du dessous excellent. |
Vergèce est issu d’une des grandes familles de Crète ; il est probablement de La Canée, port sous domination vénitienne.
Il arrive à Venise autour de 1530 et y exerce déjà son métier d’écrivain puisqu’on connaît un manuscrit de sa main daté de 1535 dans cette ville. Il perfectionne probablement sa manière au contact d’Alde l'Ancien, imprimeur versé dans les textes humanistes. L’ambassadeur de France auprès de la Sérénissime est alors Lazare de Baïf.
Peu avant 1538, on retrouve Vergèce à Paris, sans doute dans le sillage de Lazare de Baïf ; il enseignera le grec au fils de Lazare, le poète Jean-Antoine de Baïf. Vergèce est chargé de la collection royale des manuscrits grecs de Fontainebleau, sous la supervision de Pierre Duchâtel, grand aumônier de François Ier et « maître de la librairie » (bibliothécaire du roi). Cette collection passe sous le règne de François Ier d'une cinquantaine de volumes à plus de cinq cents. Vergèce travaille à une liste préliminaire en 1545, puis rédige des catalogues soignés entre 1549 et 1552, avec la collaboration de Constantin Palaeocappa.
En , Vergèce figure dans l’édit rendu par François Ier en faveur des professeurs et lecteurs du Collège royal sous la mention Angelo Vergetio nostre escrivain en grec : il est en effet écrivain ordinaire du roi sous François Ier (puis sous Henri II et Charles IX), et chargé de la correction chez l’imprimeur du roi pour le grec.
Bien payé par le roi[N 3], célèbre pour la qualité de son travail, Vergèce, même s'il parle mal le français, pénètre dans les réseaux humanistes, rencontre Pierre de Ronsard, enseigne non seulement l’écriture grecque mais aussi sa prononciation. Sa compagnie et son enseignement sont recherchés par les familles sensibles à la culture humaniste. Il devient emblématique de cette caractéristique fondamentale de la : la recherche, la copie et l’étude des textes anciens. Jean-Antoine de Baïf parle ainsi de Vergèce dans l’épître dédicatoire de ses Œuvres en rime (Paris : 1573) adressée à Charles IX :
En 1561, Vergèce a, avec un sergent à verge du Châtelet de Paris, un procès dont les extraits qu'on a conservés ne donnent pas de lumière sur le fond de l’affaire[2]. Il est détenu en attendant le jugement de son appel, puis mis en liberté provisoire (limitée à Paris et ses faubourgs) pour pouvoir « vacquer aux affaires du Roy, lui faire le service qu’il estoit tenu luy faire comme de son estat de scripteur et correcteur de l’impression du Roy en langue grecque ».
Vergèce a une fille qui travaille pour lui en réalisant des illustrations très soignées dans plusieurs de ses manuscrits[3],[4] ; son travail peut être admiré dans quelques copies du De natura animalium de Manuel Philè.
Nicolas Vergèce, son neveu, l’accompagne dans les milieux humanistes et est lié à Jean-Antoine de Baïf et Ronsard. On connaît de Nicolas Vergèce une Etrene et une Contr-etrene poétiques échangées avec Baïf, et quelques manuscrits grecs[5].
La dernière date portée sur les manuscrits de Vergèce est 1568. Il meurt en 1569. |
En cherchant dans mon blog, pas d'Ange.
Pourtant connu des historiens du livre pour être le copiste le plus beau de François Premier.
Voici la copie d'un blog que je trouve le plus complet sur cet homme de lettres .
Angelo Vergecio dit Ange Vergèce
jeudi 7 mars 2013
Angelo Vergecio dit Ange Vergèce
Maître écrivain
D’origine crétoise, issu d’une des grandes familles de l’île. Il parvient à Venise autour de 1530 et exerce déjà là-bas son métier d’écrivain puisqu’on connaît un manuscrit sorti de ses mains à Venise, daté 1535. Là, il est probable qu’il perfectionna sa manière au contact d’Alde l’Ancien, imprimeur versé dans les textes humanistes. C’est là sans doute qu’il rencontre l’ambassadeur du roi de France Lazare de Baïf, alors en poste dans la Sérénissime. C’est probablement dans le sillage de Lazare de Baïf que Vergèce arrive à Paris, peu avant 1538. Il enseignera le grec à son fils le poète Jean-Antoine de Baïf.
A Paris, il fut chargé de la collection royale des manuscrits grecs de Fontainebleau, sous la supervision de Pierre Duchâtel, aumônier de François 1er et maître de sa librairie. Cette collection fut l’objet d’accroissement considérable sous le règne de François 1er, passant d’une cinquantaine de volumes à plus de 500. Il travailla à une liste préliminaire en 1545, puis en rédigea des catalogues soignés entre 1549 et 1552, avec la collaboration de Constantin Palaeocappa. Écrivain ordinaire du roi sous François 1er, Henri II et Charles IX, et chargé de la correction chez l’imprimeur du roi pour le grec.
Quoique parlant mal le français, il pénètre dans les réseaux humanistes, rencontre Pierre de Ronsard, enseigne non seulement l’écriture grecque mais aussi sa prononciation. Sa compagnie et son enseignement sont recherchés dans les familles sensibles à la culture humaniste. Il devient emblématique de cette caractéristique fondamentale de la Renaissance, qui suscita la recherche, la copie et l’étude des textes anciens.
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