C'est une partie que je n'aime pas beaucoup parce qu'elle m'oblige à demander à des personnes de me prouver que les livres de valeur qu'ils m'apportent dans l'atelier, sont bien leurs propriétés.
Nous vivons à cette époque, où je peux travailler sur des livres qui ne sont pas tout à fait "propres".
1/Les acheteurs, si vos livres, ne sont pas dans la succession familiale, il est bon de s'assurer de la provenance des livres en vérifiant sur ces bases:
https://ilab.org/fr/article/looking-back-at-2021-launch-of-a-new-ilab-website-and-the-ilab-missing-books-register
https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Circulation-des-biens-culturels/Informations-pratiques/Rechercher-un-bien-vole-ou-disparu
Il faut noter, faire des dossiers.
La tenue d'un blog est une forme de preuve.
Pour vous aider à déterminer la valeur d'un livre, il y a ce très bon article:
https://www.cairn.info/revue-hypotheses-2022-1-page-149.htm
Les pratiques d’assignation de la valeur, entre matérialité, économie et culture
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https://prades-patrimoine.fr/catharisme/ |
https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/11750
Nathalie Heinich, Des valeurs. Une approche sociologique
Ce sont ces valeurs là qui doivent conduire au début de la réception du livre la suite du travail
La vérification ensuite de l'entièreté: le collationnement du livre, pour établir un constat d'état qui devra être signé.
Il est évident que tous les livres ne nécessitent pas ce traitement.
Mais il est bon de faire également des recherches pour des livres qui paraissent modestes.
Le déclassement par ignorance ou oubli du savoir ou négligence est une possibilité.
le désintérêt en ce moment pour notre patrimoine écrit, dans la société civile, favorise des autodafés silencieux.