Meiji, c'est fini et dire que c'était ...😭🎶🎵

 C'est fini.

Récapitulons.

Je n'ai pas remise les feuilles vierges qui se trouvaient entre les estampes montées dos à dos.



Elles présentaient des taches suspectes.

Sur certaines, on peut voir un filigrane Meiji. Cela leur donne une importance comme le document.

A la place, j'ai preféré mettre du buvard au format, en linter de coton réputé neutre, qui va équilibrer par échange moléculaire, l'acidité présente dans le papier d'origine.

Et les encres.

Cette décision engage ma responsabilité dans la conservation d'un objet qui a 127 ans. Bien sûr, ce n'est pas un travail pour une institution.

Mais, il n'empêche que la rareté d'un tel ensemble est importante à conserver.

Le papier subit naturellement des outrages dûs à la lumière, l'atmosphère, les mauvaises manipulations, les stockages. Aussi éduquer les propriétaires et leur faire prendre conscience de ces notions est important.

Aucune machine ne rendra la délicatesse d'un travail fait à la main, avec ses caractéristiques personnelles.

J'ai adoré faire ce travail.










Matériel.
Colle en poudre.
Amidon, tylose sur eau déminéralisée ou filtrée et passée par ultrasons, et klucel G sur base alcoolique à 96°.

Papier japon 




Une spatule chauffante

Une plaque de teflon

Petite et grande brosses plates.

Aquarelle pigments non synthétiques.


Conseils: il faut passer un temps infini sur chaque détail.

Ne pas dénaturer et ne jamais intervenir sur l'original mais sur les greffes seulement.


Laissez plusieurs jours votre travail reposer pour prendre du recul.

Et rendre une liste de préconisations à respecter impérativement sous peine d'avoir fait un travail minutieux inutile.

La délicatesse avec des gestes francs et mesurés.



En allant dans le libellé "estampes Meiji", vous aurez la suite des articles sur ce travail de 170 heures.

A titre indicatif.

Prochain projet dans une petite semaine.
📚✨️🙏☕️🫖


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