Quelques photos de détails sur un livre de 1558.
Il est cousu sur 4 nerfs simples.
Avec des tranchefiles Bleues typiques 18 ème.
Un claie muraille en parchemin qui date de la première reliure.
Sur la couture .. j'ai un doute sur le siècle;
Les nerfs sont en septain.
Il y a un fragment de reliure du dos conservé dans le livre qui est identique à la peau du dos sous le papier tiré à la colle datant de la fin du 18 ème/ début 19 ème.
Veau, fragment de dorure, motif floral.
La tranche est brut et une marque est apparente sur la tranche de gouttière, marque qu'on peut rapprocher d'une autre marque sur la page de titre?
Une première réflexion me conduit à trois choix.
Soit un vélin façon 16 ème.
Soit un 18 ème.
Soit une boite avec une structure contemporaine la plus neutre possible et dans tous les cas la conservation des éléments qui attestent de l'histoire de la reliure et des transformations du livre selon les codes et usages de la reliure à travers les siècles, l'histoire de la société et des destructions de livres pendant la Révolution.
Pas de découture et recouture: on perdrait l'état de la tranche.
Un bon dépoussiérage/gommage à la main.
Le choix de la peau est primordial, sa qualité dans le cas d'un 18 ème refait, avec la possibilité de réutiliser une ancienne peau 18 ème venant de livre depecés.
La possibilité d'amener des agents déteriorants dans cette reliure au papier sain mais en état d'usage est prise en compte et, est non avenue.
"1557 : Plantin s’établit à la Rue des Peignes, dans le quartier des imprimeurs. Il y occupe la maison 'La Licorne d’Or’. Il y imprime 25 livres en 1558."
https://www.museumplantinmoretus.be/fr/page/400-ans-darchitecture
Avec des tranchefiles Bleues typiques 18 ème.
Un claie muraille en parchemin qui date de la première reliure.
Sur la couture .. j'ai un doute sur le siècle;
Les nerfs sont en septain.
Il y a un fragment de reliure du dos conservé dans le livre qui est identique à la peau du dos sous le papier tiré à la colle datant de la fin du 18 ème/ début 19 ème.
Veau, fragment de dorure, motif floral.
La tranche est brut et une marque est apparente sur la tranche de gouttière, marque qu'on peut rapprocher d'une autre marque sur la page de titre?
Une première réflexion me conduit à trois choix.
Soit un vélin façon 16 ème.
Soit un 18 ème.
Soit une boite avec une structure contemporaine la plus neutre possible et dans tous les cas la conservation des éléments qui attestent de l'histoire de la reliure et des transformations du livre selon les codes et usages de la reliure à travers les siècles, l'histoire de la société et des destructions de livres pendant la Révolution.
Pas de découture et recouture: on perdrait l'état de la tranche.
Un bon dépoussiérage/gommage à la main.
Le choix de la peau est primordial, sa qualité dans le cas d'un 18 ème refait, avec la possibilité de réutiliser une ancienne peau 18 ème venant de livre depecés.
La possibilité d'amener des agents déteriorants dans cette reliure au papier sain mais en état d'usage est prise en compte et, est non avenue.
"1557 : Plantin s’établit à la Rue des Peignes, dans le quartier des imprimeurs. Il y occupe la maison 'La Licorne d’Or’. Il y imprime 25 livres en 1558."
https://www.museumplantinmoretus.be/fr/page/400-ans-darchitecture
- "Période 1548-1576 : premiers ateliers de l’Officina Plantiniana
- 1548-1549 : Plantin est relieur et vit et travaille au Rempart des Lombards, dans le quartier où sont établis les imprimeurs et les libraires.
- 1552 : Plantin déménage à la Rue des Douze Mois et y installe sa première presse à imprimer. Le premier ouvrage qu’il imprime et publie date de 1555 et s’intitule La Institutione di una fanciulla nata nobilmente.
- 1557 : Plantin s’établit à la Rue des Peignes, dans le quartier des imprimeurs. Il y occupe la maison 'La Licorne d’Or’. Il y imprime 25 livres en 1558.
- 1560 : de nouvelles rues sont ouvertes sur les anciens terrains de la brasserie ‘Le Faucon Blanc’ dans les environs de la Rue des Peignes, notamment la Rue de la Montagne et la Rue du Faucon, aujourd’hui la Gierstraat. Plantin y établit son imprimerie.
- 1562-1563 : Plantin fuit à Paris. Tous ses biens sont vendus aux enchères au Marché du Vendredi, mais, grâce au soutien d’associés, il peut reprendre grâce ses activités à la Rue des Peignes en septembre 1563.
- 1564-1565 : l’entreprise de Plantin se porte bien et l’imprimeur loue trois autres maisons à la Rue des Peignes. En 1561, il rebaptise son entreprise ‘Le Compas d’Or’. Ses ateliers sont équipés de nouvelles presses. Il en possède six en 1565 et sept en 1566. L’imprimerie plantinienne ne cesse de se développer.
- 1568-1573 : les affaires marchent bien et l’imprimerie occupe maintenant sept maisons dans le quartier de la Rue des Peignes. Plantin y imprime dans cette période la célèbre Biblia Polyglotta, appelée aussi Biblia Regia. Le gendre de Plantin Franciscus Raphelengius dispose dans une des maisons, le Daalder, d’une pièce d’à peine 3,5 m sur 4,5 m où travaille, mange et dort toute la famille.
MARCHÉ DU VENDREDI
- Période 1576-1876 : le complexe de l’Officina Plantiniana au Marché du Vendredi
- 1576 : Plantin s’établit dans une maison dont l’entrée est sur la Rue Haute qu’il rebaptise ‘Le Compas d’Or’. Ce bâtiment est assez grand pour y installer seize presses à imprimer et vivre confortablement. Le terrain dispose aussi d’un grand jardin. Les activités de l’imprimeur sont ralenties par la Furie Espagnole : en janvier 1577, Plantin ne fait plus tourner que trois presses.
- 1579 : Plantin fait l’acquisition d’une maison donnant sur le Marché du Vendredi. Il dispose d’un grand jardin à l’arrière et d’une remise donnant sur la Rue du Saint-Esprit. Il établit son nouvel atelier d’imprimeur dans un coin du jardin, en bordure du canal. Plantin fait à nouveau tourner cinq ou six presses.
- 1579-1580 : Plantin commence à aménager trois logements et un quatrième dans les anciennes écuries, tous donnant sur la Rue du Saint-Esprit. Il les baptise Le Compas d’Argent, Le Compas de Cuivre, Le Compas de Fer et Le Compas de Bois. Ces logements sont en partie loués. L’imprimerie de son côté se porte mieux : sept presses fonctionnent en 1580, huit en 1581.
- Après 1580 : peu après avoir obtenu l’autorisation de couvrir le canal attenant, Plantin fait construire une nouvelle maison du côté du Marché du Vendredi.
- 1582-1583 : le Siège d’Anvers est en vue et la jeune ville universitaire de Leyde a besoin d’urgence d’une imprimerie bien équipée. Plantin y achète une grande maison en 1582 et s’établit fin avril 1583 dans sa nouvelle filiale avec son épouse et plusieurs de ses ouvriers. Il devient imprimeur officiel de l’Académie de Leyde le 12 mai de la même année. Ses gendres Jan I Moretus et Franciscus Raphelengius restent à Anvers pour exploiter la maison-mère.
- 1585 : lors de la capitulation d’Anvers le 17 août, Plantin rentre immédiatement à Anvers pour deviet le principal imprimeur-éditeur de la Contre-Réforme.
- 1589 : après le décès de Plantin, l’entreprise anversoise est reprise par Jan I Moretus, époux de Martine Plantin depuis 1570. La fille aînée de Plantin, Margaretha et son époux Raphelengius se sont établis à Leyde en 1586 et y héritent de l’imprimerie. Les autres filles Catherine, Madeleine et Henrica héritent respectivement du Compas de Fer, du Compas de Bois et du Compas d’Argent.
- 1620-1640 : l’Officina Plantiniana prend sa forme actuelle dans les années 1621-1622 et 1637-1639 sous la direction de Balthasar I Moretus. Le complexe s’agrandit : des étages sont construits au-dessus de l’imprimerie, l’aile est et la salle des correcteurs y sont ajoutées. La cour intérieure prend son aspect actuel et l’intérieur est rénové. La grande bibliothèque est installée dans une chapelle attenante.
- 1620 : Jan I Moretus est depuis 1608 propriétaire du Compas de Bois, et Balthasar I Moretus acquiert le 'Compas de Fer'. Il achète en 1620 la maison de la rue du Saint-Esprit attenante au Compas de Fer, ‘Le Petit Renard’. Il dissimule les façades arrière derrière une galerie de style toscan.
- 1635 : Balthasar I Moretus devient propriétaire de la maison ‘La Peau de fourrure’ dans la Rue Haute. L’arrière de cette maison donne sur la cour intérieure, ce qui lui permet de relier la galerie toscane en forme de 'L' à sa nouvelle maison.
- 1639 : Balthasar I Moretus fait déménager la librairie de la Rue des Pegnes au Compas d'Or au Marché du Vendredi. Le magsin est installé dans l’aile ouest, où se trouve aujourd’hui la salle des correcteurs, séparé de l’imprimerie. Les clients y entraient par la cour intérieure.
- La librairie est transférée à la Rue du Saint-Esprit vers 1700. Les acheteurs potentiels ne doivent plus entrer par la cour intérieure, ce qui permet de respecter la vie privée de la famille Moretus, qui a été anoblie entretemps.
- 1761-1763 : Franciscus Joannes Moretus fait démolir les façades médiévales des sept petites maisons qui jouxtent l’entrée principale sur le Marché du Vendredi. Il y fait construire un nouveau bâtiment d’une seule pièce de profondeur. Les bâtiments sont reliés entre eux, ce qui assure l’harmonie du complexe avec les ailes du 17e siècle autour de la cour intérieure. Les toitures sont transformées sur les deux parties et légèrement rehaussées sur la façade avant.
- 1798 : la famille Moretus rachète 'Le Compas de Cuivre'.
- 1819 : la famille Moretus fait encore l’acquisition du 'Compas d’Argent', qui avait entre temps été vendu.
ÉVOLUTION À PARTIR DE 1876
- Période 1876-nos jours : le musée Plantin-Moretus.
- 1876-1877 : l'ensemble des bâtiments est vendu par jonkheer Edward Moretus le 20 avril 1876 pour l’aménagement d’un musée. L’acquisiteur est la Ville d’Anvers avec l’aide de l’Etat belge. Après des travaux d’aménagement, le musée Plantin-Moretus est ouvert au public le 19 août 1877.
- 1936-1939 : dans le prolongement de la façade avant sur le Marché du Vendredi, une nouvelle maison est construite au coin de la rue du Saint-Esprit en style néoclassique. Deux bâtiments sont reliés par l’intérieur. Le Cabinet des Estampes communal est inauguré dans ce bâtiment d’angle sur trois niveaux le 11 mars 1939. Il héberge aujourd’hui la salle d’exposition du musée, les dépôts du Cabinet des Estampes et la salle de lecture avec sa bibliothèque spécialisée en collections graphiques.
- 1940-1945 : pendant la Seconde Guerre mondiale, les livres, tous les meubles et les objets de valeur sont emballés dans des caisses, qui sont d’abord stockées au château de Lavaux-Sainte-Anne dans la province de Namur, puis, peu après l’offensive des Ardennes, dans les sous-sols de la Banque Nationale à Bruxelles.
- 1945 : une bombe V2 détruit le 2 janvier toutes les maisons du Marché du Vendredi. Le complexe échappe de peu à la destruction complète. L’aile est est très endommagée, mais sa restauration est possible.
- 1947-1951 : début des travaux de restauration sur l'ordre de la Ville d’Anvers. Le complexe restauré et sa collection permanente sont rouverts au public le 28 juillet 1951.
- 1951 : un institut supérieur des arts graphiques est établi dans le musée : l’asbl Plantijn Genootschap. La Société Plantin promeut dans le contexte du musée la connaissance graphique en général et la qualité typographique du livre flamand en particulier. Elle crée un cycle de cours de formation avec le soutien du secteur graphique privé.
- 1980 : la maison d’angle du Vrijdagmarkt, de la Vrijdagmarktstraatje et du Steenhouwersvest, qui avait été presque entièrement détruite en 1945, est remplacée sur ordre de la Ville d’Anvers par un bâtiment utilitaire moderne. Il repose sur des sous-sols du 16e siècle qui ont été conservés.
- 1990 : la Ville fait l’acquisition de l’ancienne conciergerie au numéro 8 de la Heilige Geeststraat, qui devient une salle de dépôt pour le stock de la librairie du musée et pour le matériel d’exposition. Cette maison abrite aussi une partie des archives modernes du musée. Une partie du rez-de-chaussée est aménagée en 1995 pour accueillir le public.
- 1992-1993 : dans le cadre d’'Anvers, Capitale Culturelle de l’Europe 1993', des plantes et des herbes fines cultivées vers 1600 sont plantées dans la cour intérieure du musée dans le but d’harmoniser au maximum le patrimoine historique et l’aménagement du jardin
- 1997-1998 : le grand grenier de l’aile sur le Vrijdagmarkt est transformé en auditorium. L’auditorium Christophe Plantin est inauguré le 4 juin 1998. Il abrite une salle de lecture et de réunion, une bibliothèque et un secrétariat.
- 1999 : la salle d’accueil du musée est réaménagée, avec vestiaire et toilettes à l’arrière. Le mobilier ancien est transféré au premier étage. Un passage entre l’aile du dix-huitième siècle sur le Vrijdagmarkt et la bibliothèque du 17e siècle de l’aile sud est aménagé en 1999-2000
- 2000-2002 : les façades des cours intérieures sont restaurées. La fenêtre d’une salle au premier étage de l’aile est, qui avait été cimentée vers 1876, est rouverte. Cette salle de style renaissance flamande devient le bureau du directeur-conservateur en juillet 2001.
- 2002 : une ‘petite maison éducative’ est aménagée pour des ateliers dans une maison arrière donnant sur la Hoogstraat , qui avait été construite en 1876-1877 dans un style néo-renaissance.
- 2002 : sur le terrain vague au-dessus de l’ancien canal est aménagé un deuxième jardin intérieur à côté de la salle d’accueil. L’ancien canal qui coulait autrefois en bordure de l’imprimerie plantinienne avait été couvert au 19e siècle. Le nouveau jardin est dessiné par le célèbre bureau paysagiste belge Wirtz.
- 2002 : la salle à manger du 18e siècle dans la cage d’escalier retrouve son aspect d’origine, notamment avec les tableaux représentant des scènes de la vie champêtre de Theodoor De Bruyn.
- 2002 : le Salon Emile Verhaeren-René Vandevoir est inauguré. Il se trouve au premier etage dans l'avant-corps datant du 18e siècle."
https://www.museumplantinmoretus.be/fr/page/la-grande-biblioth%C3%A8que
Combien de livres édites pour un titre au 16 ème?
Selon Frédéric Barbier, histoire du livre .. il est difficile de donner des chiffres de tirages par titre.
D'abord relieur et artisan du cuir à Caen, puis Anvers
Il est établit libraire imprimeur en 1555.
De 1563 à 1567, Plantin = 33 ouvriers, 7 presses = 237 titres de piété, classiques et manuels scolaires.
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