Protéger une série brochée.
Une solution parfois devant la beauté d'un objet tel que paru.
"Tel que paru" c'est dire qu'on le voit comme il est paru à l'époque, dans sa condition originale.
Le papier étant vulnérable, aujourd'hui, on garde le plus possible les livres et les brochés dans cette condition, émouvante pour qui a la capacité de se projeter dans le passé et apprécier le privilège d'avoir un tel objet.
Un livre broché n'est pas un livre relié: Les cahiers après le pliage sont simplement cousus entre eux par un fil simple:
La reliure implique le démontage de ce brochage pour recoudre sur une structure de fil ou de rubans qui vont permettre de réaliser la passure en carton. Elle protège dans cette presque boite en carton attachée au livre:
Voici donc une restauration d'un brochage, d'une série de brochages, dont le papier de couverture en technique de papier à la colle, (Hervé Musard) qu'on peut dater de la fin du 18 ème / début 19 ème, a été refait à ma demande par une marbreuse ( Katalyn Perry).
Le parti pris est de refaire et de protéger par une boite légère qui donnera cohérence à l'ensemble.
Le papier de brochage est très abimé.
Ainsi que les pièces de titres, ici refaites par le doreur au noir de fumée.
Les livres sont simplement entourés d'un papier de protection sur lequel vient se coller le papier à la colle, à l'origine.
je refais la même chose en mettant un soufflet, un tube collé au dos qui permet d'assurer la solidité et l'ouverture du livre sans casser le marbré, qui de fait n’est pas collé en plein sur le dos des cahiers, sur le fond.
On retaille ce qui dépasse.
On pose le papier décoré en ayant soin de bien appliquer la bonne force, en prenant le temps de faire .
On voit bien l'utilité du soufflet ici.
Il reste à faire un étui très souple pour laisser ensemble les trois volumes.
Je me sers de chutes pour consolider toutes les jointures.
Chutes poncées ensuite.
Afin d'assurer un minimum de solidité à tout ça, il faut laisser sécher sous ais et sous poids en faisant appel à ses compétences "système D"
Voilà pour ce joli ensemble de livres.
Une autre approche aurait été de restaurer le papier marbré mais Katalyn Perry n'aurait pas travaillé dans ce cas et le résultat, avec le temps est bien.
Il n'y avait pas de caractère exceptionnel pour ces livres ... le temps passé à restaurer n’est pas justifiable en terme de prix quand des artisans qualifiés peuvent refaire à l'identique.
"Tel que paru" c'est dire qu'on le voit comme il est paru à l'époque, dans sa condition originale.
Le papier étant vulnérable, aujourd'hui, on garde le plus possible les livres et les brochés dans cette condition, émouvante pour qui a la capacité de se projeter dans le passé et apprécier le privilège d'avoir un tel objet.
Un livre broché n'est pas un livre relié: Les cahiers après le pliage sont simplement cousus entre eux par un fil simple:
La reliure implique le démontage de ce brochage pour recoudre sur une structure de fil ou de rubans qui vont permettre de réaliser la passure en carton. Elle protège dans cette presque boite en carton attachée au livre:
Voici donc une restauration d'un brochage, d'une série de brochages, dont le papier de couverture en technique de papier à la colle, (Hervé Musard) qu'on peut dater de la fin du 18 ème / début 19 ème, a été refait à ma demande par une marbreuse ( Katalyn Perry).
Le parti pris est de refaire et de protéger par une boite légère qui donnera cohérence à l'ensemble.
Le papier de brochage est très abimé.
Ainsi que les pièces de titres, ici refaites par le doreur au noir de fumée.
Les livres sont simplement entourés d'un papier de protection sur lequel vient se coller le papier à la colle, à l'origine.
je refais la même chose en mettant un soufflet, un tube collé au dos qui permet d'assurer la solidité et l'ouverture du livre sans casser le marbré, qui de fait n’est pas collé en plein sur le dos des cahiers, sur le fond.
On retaille ce qui dépasse.
On pose le papier décoré en ayant soin de bien appliquer la bonne force, en prenant le temps de faire .
Il reste à faire un étui très souple pour laisser ensemble les trois volumes.
Je me sers de chutes pour consolider toutes les jointures.
Chutes poncées ensuite.
Afin d'assurer un minimum de solidité à tout ça, il faut laisser sécher sous ais et sous poids en faisant appel à ses compétences "système D"
Une autre approche aurait été de restaurer le papier marbré mais Katalyn Perry n'aurait pas travaillé dans ce cas et le résultat, avec le temps est bien.
Il n'y avait pas de caractère exceptionnel pour ces livres ... le temps passé à restaurer n’est pas justifiable en terme de prix quand des artisans qualifiés peuvent refaire à l'identique.
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