La reliure selon Vladimir Tchékéroul

La reliure selon Vladimir Tchékéroul
On a le droit et le devoir de maintenir un niveau d'exigence haut, place au concret et à la recherche d'indices pour connaître les livres....

mercredi 26 juin 2019

Sur la polissure ...


https://archive.org/details/lartetlapratique00blan/page/n5
C’est une opération ancienne qu'on en sait plus vraiment bien faire.
L'entretien de ces reliures polies est difficile aujourd'hui.
On vous donne une recette ici .. qui rejoint celle qui est dans le manuel Roret et dans celui de Chanat.

Repères pour les styles et les périodes historiques entre 1820 et 1880 environ.





In:
http://catalogue.drouot.com/pdf/alde/livres/24102013/alde_24102013_bd.pdf?id=17502&cp=8

Un livre de 1830

1830 est une date qui parle aux relieurs et aux bibliophiles ...
https://restaurationlivreatroo.blogspot.com/2017/05/manuels-roret-de-la-reliure-de-1827-et.html

Comment était la reliure en 1830 ....?








"L'ANCIEN ET LE NOUVEAU

Les années 1830-1900 délimitent donc une de ces périodes privilégiées où s'opèrent des mutations profondes - ici ce qu'on a souvent appelé la « seconde révolution du livre » -, qui permettent à l'historien de saisir, à travers l'observation des dynamismes et des freins, l'ensemble des relations qui font une société; celles-ci n'apparaissent jamais mieux que lorsqu'elles subissent des transformations durables, comme c'est le cas, ou lorsqu'elles se grippent. Ce qu'on décrit ici, c'est d'abord le passage de l'ancien régime typographique, c'est-à-dire d'un ensemble de techniques qui n'avaient pas fondamentalement évolué depuis l'époque de Gutenberg, à une mécanisation qui atteint petit à petit toutes les phases de la fabrication du livre.
« industrialisation » est le maître-mot : industrialisation de la fabrication, bien sûr, mais aussi industrialisation de la production intellectuelle (nous devons à Sainte-Beuve l'expression vouée à un long avenir de « littérature industrielle »). Décrire une révolution technique ou culturelle revient souvent à la décomposer en multiples évolutions qui, se poussant les unes les autres, finissent par faire basculer l'ensemble : se refusant à isoler telle ou telle innovation, Frédéric Barbier, empruntant à Bertrand Gille la notion de « système technique », replace dans un processus de plus de cent ans les inventions marquantes (fabrication du papier en continu, mécanisation des presses, rotatives, machines à composer, etc.)Mais des nuances sont à apporter à ce tableau moderniste : « Les imprimeries forment ainsi un ensemble hétérogène, des usines de plusieurs centaines d'ouvriers coexistent à côté de petits ateliers traditionnels, et au sein d'une entreprise suffisamment importante se rencontrent toujours les différents modes de travail »9."
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1986-04-0397-003

https://archive.org/details/lareliureduxixes02br/page/n17

Pour les marbrés, les motifs sont repris, retravaillés sur du papier vélin après 1850 environ , plus ou moins, et parfois rendu brillant.
Le motif œil de chat ou œil de perdrix est un grand classique que l'on connait sur du papier vergé, chiffon mat et sur du papier vélin, mécanique, brillant.
https://restaurationlivreatroo.blogspot.com/2014/11/changer-le-papier-et-le-cuir-sans.html

Pour la période de l'histoire concernée ...
https://www.histoire-image.org/etudes/louis-philippe-roi-francais
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Portail:Restauration_fran%C3%A7aise_1814-1830

"LA BIBLIOPHILIE EN FRANCE DU DIRECTOIRE AU SECOND EMPIRE
En France, les années qui suivent la chute de l’Ancien Régime ne sont pas favorables au maintien d’une activité artistique d’envergure. Le retour à une stabilité politique va aller de pair avec un renouveau intellectuel dans le domaine des arts du livre. Dès l’époque du Directoire, l’impression, l’illustration, la reliure trouvent à se renouveler. Les saisies révolutionnaires enrichissent les bibliothèques d’institutions et des chefs-lieux des départements. Beaucoup de livres anciens proviennent des bibliothèques d’émigrés largement dispersées, que recherchent des libraires spécialisés au commerce actif, visités par les acteurs de la bibliophilie renouvelée. Ces livres anciens sont recherchés pour l’intérêt d’un texte, les œuvres d’auteurs classiques de l’Antiquité par exemple, ou la qualité de l’impression. C’est ainsi que de nombreux volumes voient leur habit se renouveler pour de précieuses éditions aldines ou elzéviriennes, alors à la mode. Les relieurs, en nombre croissant, prennent l’habitude de signer leurs travaux.
En reliure de luxe, un changement radical s’observe.
Le maroquin au grain long est de couleur multipliée. L’ornementation consiste en filets, en un losange logé dans un rectangle et surtout, pour la bordure et le cadre, en roulettes au dessin typique du style Empire mis à la mode par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine. Les petits fers se font rares, à l’exception des dos envahis aux mille points. Les armoiries sur les plats, une habitude de l’Ancien Régime, disparaissent, sauf pour les dignitaires des cours impériale puis royale. Il en est notamment ainsi pour les livres de la bibliothèque de Marie-Caroline, duchesse de Berry, bel exemple de la bibliophilie au féminin. Vers 1820, la production éditoriale s’intensifie, au moment où se développe l’usage de la lithographie, appréciée des amateurs de livres qui sont de plus en plus nombreux. Quant à la reliure, elle change du tout au tout. La palette des couleurs des couvertures s’accroît considérablement. L’utilisation des plaques pour l’impression des décors, disparue depuis la Révolution, renaît. Changement radical encore dans le décor. La mode est le retour aux modèles médiévaux ; c’est le néo-gothique, dit « décor à la cathédrale ». Les bibliophiles, exigeants quant à la condition de leurs livres, trouvent dans les ateliers de reliure des façonniers au talent technique remarquable. Le décor des plaques est fait encore d’éléments composites empruntés à l’architecture. Vers 1830, des motifs nouveaux apparaissent qui s’inspirent du style rocaille.
D’autres évoquent ceux créés aux XVIe et XVIIe siècles en France, ornant des éditions anciennes rares, des rééditions de textes anciens, voire des impressions contemporaines. Au temps du Second Empire, des bibliophiles demandent aux relieurs d’exécuter, grâce à leur brillant talent, des copies conformes de décors anciens. C’est le règne du pastiche dont toute originalité est bannie. Du Directoire au Second Empire, le livre va donc connaître un bouleversement considérable. En témoignent les techniques nouvelles  : que ce soit en typographie avec les procédés stéréotypes d’Herhan ou de Didot, ou bien en illustration avec la lithographie créée par Senefelder en 1798 et la gravure sur bois renaissante, après avoir longtemps été abandonnée. À ces nouveautés vient s’ajouter la découverte du papier vélin dont les imprimeurs seront friands pour leur exemplaire de luxe. Des bibliophiles, plus que d’autres, sont sensibles à la qualité de l’invention de l’ornementation extérieure de leurs livres, tels Antoine-Augustin Renouard, libraire et bibliographe, ou Charles Nodier, écrivain, conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal. Tous les livres ici présents ont été choisis délibérément parce qu’ils sont recouverts d’une reliure décorée, quasi toujours signée. C’est là une démarche singulière dans le domaine de la bibliophilie. En parcourant cet ensemble, nous découvrons un panorama presque complet de la reliure décorée en France pendant la période considérée. Cette partie de la bibliothèque de Michel Wittock, fondateur de la Bibliotheca Wittockiana, réunit ici des reliures pour le moins représentatives d’une période dont s’apprécie la nouveauté.
Paul CULOT, membre du comité scientifique de la Bibliotheca Wittockiana"

http://catalogue.drouot.com/pdf/alde/livres/24102013/alde_24102013_bd.pdf?id=17502&cp=8






C’est une très jolie reliure, un dos romantique de la période 1830, 
contemporaine de l'édition. on ne sait rien des plats.
Pour conserver le papier de garde ... manquant sur la garde contrecollée ...
J'ai fait le choix de faire une charnière très fine en cuir et de remettre le même papier qu'à l'extérieur.
L'ensemble reste cohérent, joli, et, l’essentiel, solide.
Temps passé 4 heures.
Nettoyage
Apprétûre du dos
Remise en couvrure et conservation de l'ancien dos.
Remise à la teinte.














Le fleuron, au centre, poussé à froid, est référencé dans le catalogue de M. Alivon.
Ainsi que les autres parties.
Y. Devaux, 10 siècles de reliure.








Il y a un soufflet également sur le dos pour permettre au cuir de ne pas se déformer à l’ouverture .. Un livret de préconisation et conseils va avec ...
parce qu'une restauration/réparation sans conseils ne sert à rien.


Une autre option aurait été de changer complètement la garde par un papier presque similaire.
une 3 ème option aurait été de refaire un dos à froid et à l'or à l'identique.

Ma politique est toujours d'intervenir le moins possible pour ne pas faire d'un livre de 1830, date des évolutions techniques dans nos métiers, un avatar vieux neuf ...

ce livre n’est pas rare mais ... sa dorure est jolie et il est en état désormais ... on peut le lire et chercher dedans sans craindre de perdre un bout ou de l’abîmer plus.

Il y a une joie certaine à se servir d'objets anciens en état et à pouvoir les contempler en se disant qu'on a fait ce qu'il fallait pour qu'il soit en bon état.








mercredi 5 juin 2019

Histoire de la reliure ... Au début.



C’est énervant .. mais la connaissance ça vient par petit bout, en contradiction de ce qu'on a vu avant et quand on a de la chance, en renforcement de ce que l'on croit savoir ou pas, ou plus.
Donc voici une photo de la reliure d'un codex copte.
Source:
https://www.naghammadi.org/nag-hammadi/

C’est un document extraordinaire qui montre comment les écrits étaient protégés.

Fragile document.

Nous sommes entre le deuxième et de quatrième siècle de l'histoire de la reliure, selon Jean Szirmai qui a étudié ces reliures dans un livre qu'on trouve encore.

https://brentnongbri.com/2017/12/08/ancient-book-covers-and-cartonnage/

A sa suite ou avant, Berthe Vanregemorter, Jean Vézin Jean Irigoin, qu'on pourra lire ici:

https://www.persee.fr/doc/scrip_0036-9772_1960_num_14_2_3052?fbclid=IwAR2cUke8hplNV55eE6VrU68CZLGZ3plSvxpnNWSXXjJzeqybZnNUmK9nsR8

Et Christian Förstel:
https://hal-bnf.archives-ouvertes.fr/hal-00904866/document?fbclid=IwAR2S_jB8mHY2nHDvjwprlJOvC66YPtxxF8S0HGRIqhdUcx7VoNvEDLQjvUk

Qui met l'accent sur un point important entre reliure byzantine l'objet de l'époque byzantine, et reliure byzantine, le texte et la reliure byzantine telle que l'histoire de la reliure la donne comme reliure moyenâgeuse faite par des artisans orfèvres, tisserands ..https://restaurationlivreatroo.blogspot.com/2017/02/on-revise-un-peu-les-bases-de-lhistoire.html?fbclid=IwAR3kQEDIrssHX--87wduicc4rpSLQHHysS6rb1b_2AjYdqfBlxApyH_pvrY



"Contrairement à l’Occident où des reliures sont conservées dès l’époque carolingienne, Byzance ne nous a apparemment transmis aucune reliure de haute époque. Si l’on prend quelques manuscrits parmi les plus célèbres issus de la capitale de l’empire byzantin, le constat est particulièrement frappant: le Paris. gr. 510, chef d’oeuvre de l’art byzantin exécuté vers 880 pour l’empereur Basile Ier le Macédonien et peut-être dû à l’initiative du patriarche Photios, porte ainsi une reliure française aux armes du roi Henri IV qui est postérieure au manuscrit lui-même de plus de cinq siècles ; le « psautier de Paris » (Paris. gr. 139), une des oeuvres les plus achevées de l’art byzantin de la période macédonienne qui date du milieu du X e siècle porte quant à lui une reliure parisienne du troisième quart du XVIe siècle, réalisée pour Jean Hurault de Boistaillé, envoyé du roi de France à Constantinople. Ces manuscrits d’apparat devaient porter à l’origine des reliures également très luxueuses qui ressemblaient peut-être à celles qu’on voit représentées sur des mosaïquesbyzantines célèbres où le Christ tient un livre aux plats dorés et décorés d’une croix et de nombreuses pierres précieuses comme c’est le cas à Daphni avec le Christ Pantocrator (fig. 1) ou dans la mosaïque de la tribune sud de Sainte-Sophie de Constantinople qui montre le Christ flanqué de l’empereur Constantin Monomaque et de l’impératrice Zoé (fig. 2). Ces œuvres majeures de l’art byzantin nous donnent au moins une idée de l’aspect extérieur des livres d’apparat de l’époque médiobyzantine. A l’instar des livres représentés dans ces deux mosaïques, les reliures les plus précieuses décrites dans les documents administratifs conservés sont souvent décorées d’une croix et de très nombreuses pierres précieuses. La Diataxis ou ordonnance rédigée par un membre de l’aristocratie aulique du XIe siècle, Michel Attaliatès, pour le monastère qu’il a fondé à Constantinople, mentionne ainsi parmi les objets appartenant au monastère deux livres dont les plats sont décorés de croix. Le plus précieux de ces livres est un « tétraévangile écrit en majuscule, portant deux croix et huit gammatia [plaques décorés en forme de gamma fixées sur la couvrure des plats], tous en or, l’une des croix portant la crucifixion, l’autre la très sainte Théotokos, les gammatia représentant quant à eux les saints apôtres et divers autres saints. Ce tétraévangile a 71 petits clous, sept fermoirs en argent doré… » ".


Et aussi ... Un autre blog pour faire une sorte d'état de la ma bibliothèque et vous donner les sources des articles.
https://deslivressurleslivres.blogspot.com/2019/06/the-archaeology-of-medieval-bookbinding.html

Mais le plus important c’est que d'un échange avec une historienne de la Haute antiquité est née cette envie de comprendre autre chose.
Alors que pour moi la reliure à la grecque est datée de François premier avec les apports d'Alde Manus et des crétois qui ont fui Constantinople en 1456 vers Venise, de la venant à Fontainebleau dans les échanges culturels et marchands initiés par François premier ... l'effervescence humaniste ... la reliure grecque pour une historienne de cette période n'est pas différente ou peu de la reliure byzantine, syriaque, copte.

(Profitant de la présence à Venise de nombreux réfugiés byzantins, il réunit des érudits grecs qu’il employa à collecter, relire et éditer les textes classiques. En 1500, ces érudits fondèrent la Neacademia, également appelée Académie Aldine, qui se consacra à l’érudition et la publication de littérature grecque. Ses membres ne parlaient que grec dans leurs assemblées et modifièrent leur nom pour leur donner des formes grecques. )
Nous ne parlons pas avec les mêmes référents ... c’est à dire que sous le terme livre, reliure on trouve à la fois l'aspect extérieur, la couvrure donc pour nous, le bloc livre, le corps d'ouvrage pour nous, le style de l'enluminure, le contenu donc.
Et c'est là que c’est important de comprendre les apports d'un maître artisan dans le monde de la recherche et des chercheurs:
Les termes techniques veulent dire quelque chose de précis:
un geste et un outil précis, une matière.


Voici son commentaire:
 le monde syriaque ( = Haute-Mésopotamie) fait partie de l'Empire byzantin et les techniques sont les mêmes en Orient et en Occident. Les langues (latin, grec, copte, syriaque) peuvent différer mais l'univers culturel est le même et les techniques proches, quelles que soient les variantes locales. Le hasard du peu d'exemplaires conservés fait que les plaques de reliure en ivoire provenant d'Occident (qu'il s'agisse de reliures ou de diptyques qui n'ont pas la même fonction) remontent au Ve siècle (les techniques restant les mêmes avant et après la chute de l'Empire) tandis que les exemplaires orientaux (byzantins donc) ne sont pas antérieurs au VIe. Mais c'est le hasard qui provoque cette connaissance très lacunaire. La route de l'ivoire a ensuite été coupée pendant quelques siècles, si bien qu'en Orient comme en Occident, il faut attendre le Xe siècle (après la pacification permettant de nouveau l'importation du matériau) pour que le matériau soit de nouveau travaillé. Mais il existe bien une reliure byzantine en ivoire au VIe siècle ; le matériau est exclusivement utilisé à la cour, en Orient comme en Occident. Quand on en trouve dans d'autres contextes, la production a une origine impériale et a fait l'objet de cadeaux. Dans le monde syriaque, s'il n'est pas totalement inenvisageable que des codices reliés en ivoire aient pu exister, on n'en a aucune preuve. Les reliures de cuir (de type de celles de Nag-Hammadi, qui certes proviennent d'Egypte mais relevaient certainement d'une pratique répandue dans tout l'Empire romain) devaient être beaucoup plus répandues, voire les reliures de bois.


Avec une profonde joie et amitié d'avoir pu échanger avec Violaine Malineau.
:)

dimanche 2 juin 2019

L'endossure.

L'endossure est cette opération où le livre est placé dans l'étau à endosser pour lui donner une forme, un logement appelé "mors" qui permet de loger les cartons de la reliure, lors de la passure en carton.
Tout est une question de mesure du geste, de savoir quelle forme vous allez donner à votre livre à partir de ce moment là;
Après la couture, c’est l'opération la plus périlleuse qui soit ou l'esthétique du dos est en jeu.
Un dos mal-formé et c’est toute la reliure qui sera entachée de cette déformation jusqu’à la dorure finale, où le doreur poussant son fleuron, s'écrasera dans le creux de la déformation.
Ainsi la reliure est un apprentissage de l'humilité aussi: celui qui vient ...




.... travailler après nous essuie nos hésitations et nos erreurs.

Nous reproduisons des gestes depuis plus de 100 ans, puisque l'étau à endosser est un outil né avec le développement de la reliure semi industrielle après 1830/50.
Avant cette période, ce sont les cartons qui servent, et bien avant les ais en bois, qui font office de déformation du mors, c’est à dire du fond des cahiers pour réaliser une tension entre le corps d'ouvrage et sa couvrure.

Depuis 500 ans, les presses à dorer, les presses/étau en bois ont aussi fait office d'étau.
Le mors est alors beaucoup moins prononcé, les cartons ou ais en bois sont biseautés pour permettre une bonne ouverture et une bonne tension à la fermeture.
Tout ceci ne s'apprend pas vraiment à part l'endossure au marteau et encore, il faut sentir le geste et avoir une conscience aigüe de ce que l'on fait.

Les PUF Vendomoises

Un article documentaire pour ce blog pour présenter deux entités avec qui j'ai des travaux en cours. Deux articles complets sur les PUF ...