On peut parler d'une restauration.
Le dos était cassé au milieu, étant un dos collé comme cela se faisait au 16 ème.
Si l'on peut se demander pourquoi j'ai voulu mettre un dos en japon et ainsi apporter une fonction mécanique à un livre qui devait être lu, on doit aussi se demander si cette restauration est légitime? pérenne?
J'ai en effet transformé le livre.
Sur ce reportage, l'autre aspect que j'aimerai souligner, c’est la qualité et la lumière des photos, qui vous allez le voir, selon l’ensoleillement, l'angle de prise de vue mettent en relief des différences de teintes, des défauts qui me dérangent grandement puisque lorsqu'un livre part de chez moi ... il est normal que la qualité de la restauration soit visible autant que faire se peut: c’est à dire discrète.
Ce fût le cas.
Le japon est une solution peu chère, adaptée à des restaurations économiques. On ne saurait garantir dans le temps leur solidité.
Ces procédures ont été inventées par les institutions pour combler des budgets de plus en plus restreints: C’est en effet moins cher que le cuir et plus facile à mettre en oeuvre.
Il reste qu'il y a encore une contradiction: l'utilisation d'acrylique pour teinter le japon est proscrite créant une pellicule fine imperméable ...
or ce qui est imperméable enferme l'humidité.
Que faut-il faire alors?
Relativiser.
Un livre vit sa vie et quoiqu'il en soit, c’est toujours une bonne chose d'en prendre soin en faisant des interventions réversibles dans ce cas là.
On récupérera facilement le dos d'origine.
Quant à l'aspect : "WHAAAA" ... Aucun intérêt.
Dès qu'on se sert d'un livre, il souffre.
Il faut faire une note pour comprendre aussi que, comme le corps avec sa limite de réserve de mélanine, le papier a une réserve de Lux quantifiable. Si on la dépasse, le papier commence à s'oxyder. Ce n’est pas pour rien que dans les musées, les lumières sont tamisées.
Et quoi vous pensiez que c'était pour draguer la bibliothécaire conservatrice ... ou la version masculine du personnage ? Et bien non pas du tout ...
C’est pour le soin des livres qui passe avant tout!
La procédure du dos en japon est à voir sur le site de la BNF, section restauration.
Catullus Tybullus Propertius, Parisiis
1534
Dépose du dos, mise en place d'un dos en japon
1 - Description du livre :
Il s'agit d'un livre en plein
cuir de veau fauve dont les mors sont fendus.1 - Description du livre :
On trouve la notice du vendeur facilement sur Internet:
Maison Oger Blanchet Rue Drouot Paris.
« CATULLE, TIBULLE, PROPERCE Catullus. Tibullus. Propertius. Multi in locis restituti. Paris, Simon de Colines, 1534. In-8, 168 pp, qqs. mouill. claires marginales, annotations à l'encre noir au dos de la page de titre, veau fauve de l'ép., dos à nerfs orné us., double encadrement à froid sur les plats avec fleuron d’or. Aux angles et au centre, charnières un peu fendues, coins émoussés, annotations à l'encre noire sur les contre plats et la page de garde. RENOUARD 226. Erreur de pagination, pp. 81 à 88 sont sautées. - (Rel. à la suite:) ANTRAVANENSIS, Petrus: Aurea Summa de fuga vitiorum nuncipata: mediocri quidem stylo cõ scripta: verum sumis doctrinis: pulcherrimis comparationib: aptossunis quoq3 ad mores trans lationibus refertissima: Cum omnibus quide vitiorumosorib perquam utilis. (...) (Marque d'Antoine Maurin). Paris, Jean Dupré pour Antoine Maurin, 1521. (8) ff., CXXXVIII ff., (2) ff. dont le dernier blanc., caractères gothiques, annotations à l'encre noire sur le dernier feuillet et le verso de l'avant-dernier. MOREAU III, 253. Livres imprimés en France au XVIe s., VI, 161. Unique édition donnée par Jean Vignier. Poème composé pour inciter à la pratique des vertus. L'auteur, natif de Toulouse, frère prêcheur, mourut v. 1498. - APOLLONIUS, Petrus: Petri Apollonii Colatii, Presbyteri Nouariensis, Excidii Ierosolymitani Libri IIII. Nunc primum Ioannis Gagnaeii Theologi, Christianis Francorum regis doctoris et primi elemosynarii opera ac studio in lucem editi. Paris, Ioannem Lodoicum & Nicolaum Diuitem, 1540. 66 ff. le dernier mal paginé 67, qqs. mouill. claires angulaires, annotations à l'encre noire au dos du dernier feuillet. ADAMS A-1319. Édition donnée par Jean de Caigny. Poème en quatre chants que le siège et la prise de Jérusalem. L'auteur, prieur de Novara (Italie) vivait probablement au XVe siècle. »
Ce livre relié est un recueil factice qui
regroupe trois livres avec des impressions différentes. Le dernier est
mentionné comme ayant été donné par Jean de Caigny, humaniste célèbre.
• Le premier imprimeur est Simon de Colines.
Ses marques sont connues :
« Né à
Gentilly (près de Paris) ou à Pont à Colines près de Montreuil, lieu qui serait
à l´origine de son nom.
On estime sa date de naissance entre 1470 et 1480, aucun document officiel n´ayant été retrouvé.
A une date inconnue il entra en rapport avec Henri Estienne, célèbre imprimeur installé à Paris depuis 1504.
Au décès de celui-ci, entre juillet et octobre 1520, Simon de Colines prit la charge de l´imprimerie de la rue de Saint-Jean-de-Beauvais.
Quelques années plus tard, Colines épousa la veuve d´Henri Estienne, Guyonne Viart, veuve déjà de Jean Hygman.
De son premier mariage, elle avait eu une fille qui épousa
l´imprimeur Regnault Chaudière et un fils qui devint libraire.
D´Henri Estienne, elle avait trois fils, François, Robert et Charles et une fille Nicolle.
Colines a su terminer l´éducation de ces jeunes gens qui devaient tous trois illustrer leur nom. Il fit travailler avec lui son beau-fils Robert Estienne, âgé de vingt-et-un ans, auquel il put bientôt confier une partie de ses responsabilités. Il prit la marque aux Lapins et, en six ans, tripla la production annuelle de l´atelier.
Pendant les premières années de sa carrière, il poursuivit l´œuvre de son prédécesseur en continuant à imprimer des livres de Théologie, de Philosophie, de Médecine et de Mathématiques.
En revanche Colines est un des premiers, qui, à l´exemple d´Alde, prit soin de publier des classiques à petits formats, plus maniables et moins coûteux destinés aux écoliers et aux étudiants.
Le 4 décembre 1522, il est nommé libraire juré de l´Université de Paris en remplacement de Wolfgang Hopyl ;
en 1523, il était marguillier de Saint-Etienne.
Il commença la publication d´une Bible Latine en caractères romains, dans le format-in-16, dont son beau-fils Robert Estienne revoyait le texte sur « les manuscrits anciens ».
En même temps l´imprimeur entreprenait d´éditer, à l´usage du grand public, en caractères gothiques cette fois, la traduction française de l´Ecriture Sainte préparée par Lefêvre d´Etaples (1523-1524).
La faculté de théologie, pour qui la vulgarisation des textes semblait dangereuse, poursuivit Simon de Colines, l´accusant
d´avoir altéré l´Ecriture Sainte en plusieurs endroits. Ne voulant pas compromettre l´avenir de sa maison il préféra poursuivre la publication de la Bible Latine avec le texte de Saint-Jérôme et réédita le Nouveau Testament en français en supprimant les Epîtres exhortatoires de Lefêvre d´Etaples.
En 1525, Colines s´associa avec Geoffroy Tory.
Celui-ci devint le décorateur attitré de l´imprimeur.
Dans les premiers mois de 1526, Simon de Colines se sépara de Robert Estienne, qui devait se marier. Il créa un nouvel établissement, dans la même rue, prés du collège de Beauvais, à
l´enseigne du Soleil d´Or.
La division de l´atelier, dont Colines avait emporté une partie du matériel ne ralentit pas sa production.
A dater de sa nouvelle installation, Simon de Colines s´est servi de ses marques ou encadrements pour distinguer les différentes séries qu´il imprimait. Il est le premier à rechercher à distinguer les collections.
Il fit graver par Tory en cinq dimensions sa seconde marque : La marque du Temps ainsi qu´un encadrement au soleil qui représentera les ouvrages pédagogiques et les classiques.
Jusqu´en 1539 l´établissement du Soleil d´or est en pleine production.
Le nombre de volumes au nom de Colines parus en quatorze ans est considérable.
Les presses dont il disposait étaient mêmes insuffisantes car,
de 1529 à 1531, il s´est adressé à l´imprimeur voisin, Louis Blaubloom.
En 1528 apparaissent pour la première fois, les deux beaux caractères qui ont surtout donné aux éditions de Colines leur réputation de belle exécution typographique, son italique et son grec.
De 1543 à 1597, Colines imprima un assez grand nombre de volumes pour son beau-fils François Estienne.
Une importante modification s´opéra : Colines céda sa librairie à Regnault Chaudière et changea d´adresse.
On a retrouvé des livres imprimés : « En la grand rue Saint-Marcel à l´enseigne des Quatre Evangélistes ».
Il semble que Colines se retirait peu à peu des affaires en multipliant la production d´ouvrages en collaboration avec ses beaux-fils François Estienne, Regnault Chaudière, mais aussi avec Galiot du Pré, les Angeliers, Jean de Reigny etc.
En novembre 1542, un grand partage de biens eut lieu entre lui-même et les Estienne.
A titre d´imprimeur juré, Colines fût mêlé à la réforme de la papeterie décidée par l´université en 1538.
Avant d´être vendu aux marchands papetiers, le papier devait être examiné par un libraire, un imprimeur et un écrivain désignés par leurs corporations respectives.
Colines fût nommé membre au moins pour les années 1543-1544. Après son installation aux Quatres Evangélistes, Colines fait exécuter une troisième fonte de grec en 1540 et des caractères hébraïques en 1541.
De 1540 à 1546, 187 volumes sortent encore des presses de Simon de Colines. Il mourut dans les derniers mois de 1545. Sa femme dut mourir à peu près vers la même époque.
Claude Chaudière, petit-fils de celle-ci, qui dirigeait déjà
l´imprimerie en 1545, prit la succession de l´atelier avec son père Regnault.
Les Chaudière se servirent désormais du matériel, des caractères et de la marque de Colines. Simon de Colines, imprimeur humaniste, donna une nouvelle impulsion aux connaissances de son temps par le choix de ses auteurs et par leur diffusion accrue. C´est à lui et à ses successeurs que l´on doit surtout l´introduction dans l´imprimerie parisienne des principales réformes que les Aldes avaient apportées dans leur art à Venise : l´abandon des caractères gothiques, l´adoption de formats portatifs, l´impression de livres à bon marché pour les étudiants, l´utilisation d´un caractère italique et la création d´un beau caractère grec ».
On estime sa date de naissance entre 1470 et 1480, aucun document officiel n´ayant été retrouvé.
A une date inconnue il entra en rapport avec Henri Estienne, célèbre imprimeur installé à Paris depuis 1504.
Au décès de celui-ci, entre juillet et octobre 1520, Simon de Colines prit la charge de l´imprimerie de la rue de Saint-Jean-de-Beauvais.
Quelques années plus tard, Colines épousa la veuve d´Henri Estienne, Guyonne Viart, veuve déjà de Jean Hygman.
De son premier mariage, elle avait eu une fille qui épousa
l´imprimeur Regnault Chaudière et un fils qui devint libraire.
D´Henri Estienne, elle avait trois fils, François, Robert et Charles et une fille Nicolle.
Colines a su terminer l´éducation de ces jeunes gens qui devaient tous trois illustrer leur nom. Il fit travailler avec lui son beau-fils Robert Estienne, âgé de vingt-et-un ans, auquel il put bientôt confier une partie de ses responsabilités. Il prit la marque aux Lapins et, en six ans, tripla la production annuelle de l´atelier.
Pendant les premières années de sa carrière, il poursuivit l´œuvre de son prédécesseur en continuant à imprimer des livres de Théologie, de Philosophie, de Médecine et de Mathématiques.
En revanche Colines est un des premiers, qui, à l´exemple d´Alde, prit soin de publier des classiques à petits formats, plus maniables et moins coûteux destinés aux écoliers et aux étudiants.
Le 4 décembre 1522, il est nommé libraire juré de l´Université de Paris en remplacement de Wolfgang Hopyl ;
en 1523, il était marguillier de Saint-Etienne.
Il commença la publication d´une Bible Latine en caractères romains, dans le format-in-16, dont son beau-fils Robert Estienne revoyait le texte sur « les manuscrits anciens ».
En même temps l´imprimeur entreprenait d´éditer, à l´usage du grand public, en caractères gothiques cette fois, la traduction française de l´Ecriture Sainte préparée par Lefêvre d´Etaples (1523-1524).
La faculté de théologie, pour qui la vulgarisation des textes semblait dangereuse, poursuivit Simon de Colines, l´accusant
d´avoir altéré l´Ecriture Sainte en plusieurs endroits. Ne voulant pas compromettre l´avenir de sa maison il préféra poursuivre la publication de la Bible Latine avec le texte de Saint-Jérôme et réédita le Nouveau Testament en français en supprimant les Epîtres exhortatoires de Lefêvre d´Etaples.
En 1525, Colines s´associa avec Geoffroy Tory.
Celui-ci devint le décorateur attitré de l´imprimeur.
Dans les premiers mois de 1526, Simon de Colines se sépara de Robert Estienne, qui devait se marier. Il créa un nouvel établissement, dans la même rue, prés du collège de Beauvais, à
l´enseigne du Soleil d´Or.
La division de l´atelier, dont Colines avait emporté une partie du matériel ne ralentit pas sa production.
A dater de sa nouvelle installation, Simon de Colines s´est servi de ses marques ou encadrements pour distinguer les différentes séries qu´il imprimait. Il est le premier à rechercher à distinguer les collections.
Il fit graver par Tory en cinq dimensions sa seconde marque : La marque du Temps ainsi qu´un encadrement au soleil qui représentera les ouvrages pédagogiques et les classiques.
Jusqu´en 1539 l´établissement du Soleil d´or est en pleine production.
Le nombre de volumes au nom de Colines parus en quatorze ans est considérable.
Les presses dont il disposait étaient mêmes insuffisantes car,
de 1529 à 1531, il s´est adressé à l´imprimeur voisin, Louis Blaubloom.
En 1528 apparaissent pour la première fois, les deux beaux caractères qui ont surtout donné aux éditions de Colines leur réputation de belle exécution typographique, son italique et son grec.
De 1543 à 1597, Colines imprima un assez grand nombre de volumes pour son beau-fils François Estienne.
Une importante modification s´opéra : Colines céda sa librairie à Regnault Chaudière et changea d´adresse.
On a retrouvé des livres imprimés : « En la grand rue Saint-Marcel à l´enseigne des Quatre Evangélistes ».
Il semble que Colines se retirait peu à peu des affaires en multipliant la production d´ouvrages en collaboration avec ses beaux-fils François Estienne, Regnault Chaudière, mais aussi avec Galiot du Pré, les Angeliers, Jean de Reigny etc.
En novembre 1542, un grand partage de biens eut lieu entre lui-même et les Estienne.
A titre d´imprimeur juré, Colines fût mêlé à la réforme de la papeterie décidée par l´université en 1538.
Avant d´être vendu aux marchands papetiers, le papier devait être examiné par un libraire, un imprimeur et un écrivain désignés par leurs corporations respectives.
Colines fût nommé membre au moins pour les années 1543-1544. Après son installation aux Quatres Evangélistes, Colines fait exécuter une troisième fonte de grec en 1540 et des caractères hébraïques en 1541.
De 1540 à 1546, 187 volumes sortent encore des presses de Simon de Colines. Il mourut dans les derniers mois de 1545. Sa femme dut mourir à peu près vers la même époque.
Claude Chaudière, petit-fils de celle-ci, qui dirigeait déjà
l´imprimerie en 1545, prit la succession de l´atelier avec son père Regnault.
Les Chaudière se servirent désormais du matériel, des caractères et de la marque de Colines. Simon de Colines, imprimeur humaniste, donna une nouvelle impulsion aux connaissances de son temps par le choix de ses auteurs et par leur diffusion accrue. C´est à lui et à ses successeurs que l´on doit surtout l´introduction dans l´imprimerie parisienne des principales réformes que les Aldes avaient apportées dans leur art à Venise : l´abandon des caractères gothiques, l´adoption de formats portatifs, l´impression de livres à bon marché pour les étudiants, l´utilisation d´un caractère italique et la création d´un beau caractère grec ».
Ce texte est un extrait du site:
http://www.quartopiano.net/?id=650
http://www.quartopiano.net/?id=650
• Le deuxième imprimeur cité est Antoine Maurin
HISTOIRE DE L'IMPRIMERIE DANS LE MIDI OCCITAN
par Jean-Christophe Loubet del Bayle
« La première imprimerie du Languedoc, a été fondée dans la ville d’Albi en 1481 par Jean Neumeister, un ancien disciple de Gutenberg, qu’il avait quitté pour Rome en 1464. En 1470, on le retrouve à Fulgino en Ombrie, financé par le mécène Emiliano Orsini. Leur collaboration s’acheva en 1474 et Neumeister regagna Mayence, où il publia en 1479, la première édition illustrée des Meditations de Terrecremata. Il prend alors la route de Toulouse et s’arrête à Albi sur l’insistance de l’évêque du lieu, Louis d’Amboise, grand protecteur des arts, surtout connu pour avoir fait achever la cathédrale. Malgré le peu de moyens dont il dispose, Neumeister publiera en 1481, De amoris remedio un petit opuscule moral d’Aenas Sylvius, l’Historia septem sapientum et surtout une réédition des Meditationes de Mayence (17 novembre 1481). Il imprimera en tout et pour tout treize ouvrages avant de quitter Albi pour Lyon, à la suite au décès de son protecteur en août 1483. Son expérience ne connaîtra pas de lendemain à Albi, et les libraires de cette ville devront faire imprimer leurs éditions à Toulouse ou à Limoges.
C’est ainsi que les libraires Pierre Rossignol et Jean Richard auront recours aux services de Jacques Colomiès, le premier pour une Vie et légende de Mme saincte Febronie et le second pour divers ouvrages entre 1532 et 1533.
L’expansion de l’imprimerie dans le Midi
:
Albi
|
1480
|
Agen
|
1524
|
Montpellier
|
1500
|
Auch
|
1533
|
Perpignan
|
1502
|
Castelsarasin
|
1534
|
Lagrosse (Aude)
|
1513
|
Carcassonne
|
1538
|
Montauban
|
1518
|
Lescars
|
1541
|
Castres
|
1519
|
Cahors
|
1549
|
Castelnaudary
|
1519
|
Pau
|
1552
|
|
|
|
|
A Montauban, c’est un imprimeur nomade de Limoges
Paul Berton, qui édite en 1518 un Titulus libri cunubula omnium fere
scientiarum de Jean Dolz del Castellar.
En
1526, le libraire de cette ville, Gilbert Grasset fait imprimer à Toulouse chez
Antoine Maurin différents ouvrages. Mais le premier
atelier d’imprimerie à opérer réellement à Montauban est celui de Louis Raubier
en 1577 qui imprimera plus de littérature militante d’actualité que d’ouvrages
scolaires. Son atelier sera repris vers la fin du siècle par Denis Haultin,
apparenté à la célèbre famille d’imprimeurs de la Rochelle.
A Agen,
Guillaume Reboul imprime des extraits des Epistoles d’Horace.
Son chef d’œuvre restera toutefois le Canti XI de Matteo
Bandello, imprimé en ayant recours à du matériel italien. L’Italie exercera une
influence très marquée sur les Agenais, du fait de la présence d’évêques
italiens dans la ville. Toutefois, malgré la présence à partir de 1525 de
l’érudit Jules-César Scaliger, éminent latiniste, Agen n’imprimera qu’une
vingtaine d’ouvrages d’intérêt d’ailleurs mineur.
A Montpellier, et malgré la présence comme à Toulouse d’une université
importante (faculté de médecine), l’imprimerie ne connut qu’un faible
développement. Les professeurs et les étudiants de cette ville faisaient venir
de Lyon ou d’Italie les ouvrages savants qui leur était nécessaires. L’arrivée
tardive de Jean Guillet en 1595 ne modifia guère cet état de choses, si l’on en
juge par l’ensemble de son confrère nîmois Sébastien Jaquy qui s’était
spécialisé dans cette ville à partir de 1578, dans la publication d’actes
locaux, de thèses et d’ouvrages de propagande protestante.
En fait, dans toutes ces petites villes, les imprimeurs ne sont que de
passage et n’y produisent qu’un ou deux ouvrages. C’est ainsi le cas de Jacques
Colomiès qui imprimera dans la petite ville de Lescars, un Breviarium ad usum
ecclesie Lescurrensis en 1541. Cahors sera un peu mieux lotie, puisque
vingt-neuf livres seront édités dans cette ville grâce entre autre à
l’imprimeur Jacques Rousseau (1585). La présence à Castelnaudary d’un imprimeur
n’est connue qu’à travers un document d’archives, mais un Missel a bien été
imprimé à Narbonne en 1572. Enfin à Auch, l’activité typographique se résume à
l’impression en 1533, d’un Bréviaire par un imprimeur nomade.
Nombre de livres
imprimés dans les grandes villes du midi au XVIe siècle :
Montauban
|
45
|
Castelsarrasin
|
2
|
Cahors
|
29
|
Carcassonne
|
1
|
Agen
|
22
|
Castelnaudary
|
1
|
Albi
|
11
|
Narbonne
|
1
|
Auch
|
2
|
Castres
|
1
|
Finalement, la production de livres dans les petites
villes du Midi est somme toute marginale. Au cours du XVIe siècle seront ainsi
imprimés quelques 115 ouvrages, soit à peine le septième de la production
toulousaine, qui se monte pour la même période à 801 ouvrages.
Le xvie
siècle est marqué profondément par les controverses souvent vives qui vont
opposer Catholiques et Protestants, controverses bien évidemment reprises par
les imprimeurs qui vont éditer leurs champions. La Réforme va ainsi opposer
Toulouse, bastion catholique depuis sa reprise en main par les ordres religieux
(Jésuites et Dominicains), aux petites villes du Midi, telles que Bergerac, Montauban,
Castres, Montpellier et Nîmes, toutes acquises aux Protestants.
En 1546, Thomas du Fert imprime à Toulouse une Epistre...
contenant la perfection chrestienne. Cet ouvrage sera censuré comme ouvrage
hérétique en 1551, dans une réédition lyonnaise. A l’époque, les imprimeurs
protestants sont surtout localisés à Montpellier et Montauban. Dans cette
dernière ville, capitale méridionale de la Religion Prétendue Réformée,
l’imprimerie devient stable avec l’arrivée de Louis Rabier, imprimeur du roi de
Navarre, en 1577, année de création du collège protestant.
1562 sera une année dramatique pour les Protestants
toulousains. Ils seront en effet expulsés de la ville. Le libraire Braconnier
sera pendu le 29 mai de cette année pour avoir diffusé des ouvrages huguenots.
En réaction, dès le milieu du siècle, les Catholiques commencent à faire
paraître à Toulouse des ouvrages orthodoxes.
Jacques puis Arnaud et Jacques II Colomiès,
défenseurs du catholicisme romain le plus intransigeant (ils prendront ainsi le
parti pendant les guerres de religion du Parti catholique et de la Ligue dont
ils seront les correspondants régionaux), ont ainsi publié les œuvres de
polémistes catholiques locaux: Esprit Rotier, inquisiteur de la Foi et doyen de
la Faculté de théologie de Toulouse, Melchior de Flavin, prédicateur
catholique,... En 1562, Jacques Colomiès donne un Hugoneorum
hæreticorum Tholosæ conjuratorum profligatio du jurisconsulte
toulousain Georgio Bosqueto, livre qui décrit la défaite des Huguenots chassés
de Toulouse cette année là, et qui sera brûlé en 1563 dans le cadre la
politique d’apaisement du roi. Toujours en 1562, il imprime une adaptation de
Jean Fournier d’un récit de Bernard Gui de la croisade des Albigeois
intitulée Histoire des guerres faictes en plusieurs lieux de la France
tant en Guienne et Languedoc que ailleurs contre certains ennemis de la
couronne. Ses fils publieront en 1588, une traduction de l’Historia
albigiensium de Pierre des Vaux de Cerney, sous le titre d’Histoire
des Albigeois et gestes de noble Simon de Montfort.
De nombreux manuels catholiques sont également
publiés par les autorités épiscopales. Mais
Toulouse, est déjà plus un lieu de réimpression qu’un centre novateur. Paris et
Lyon mènent en effet la compétition des éditions de livres religieux.
Ainsi, le Cathéchisme du père jésuite Auger, fera l’objet
d’une réimpression à Toulouse, mais Paris en aura six, Lyon quatre et Bordeaux
une. En 1593, sont ainsi imprimés une édition de Sub signo nominis Jesu,
les Exercices d’Ignace de Loyola ou encore leDirectorium d’Acquaviva,
prélude à l’action spirituelle de la Compagnie de Jésus.
Par ailleurs, les libraires toulousains « importent
» massivement les livres qui ne sont pas imprimés sur place; ainsi Pierre
Jagourt et Bernard Carles, se feront les correspondants du célèbre imprimeur
catholique d’Anvers, Christophe Plantin dans les années 1590 ».
• Le troisième nom cité est celui Nicolaum Diuitem accolé à
celui de Ioannem Lodoicum (Paris, Ioannem Lodoicum
& Nicolaum Diuitem, 1540).
Pour Ioannem
Lodoicum on retrouve la notice
suivante : Jean Loys de Thielt, de son nom
latin Ioannem Lodoicum Tiletanum,
est un imprimeur originaire
de Tielt en Flandre.
Ses impressions sont fort rares. Après avoir été correcteur chez Josse Bade, Thielt s'installe
à Paris et travaille à son compte
de 1535 à 1547.
Il épouse Perrette (ou Pierrette) Alleaume, la sœur du gendre de Josse Bade.
Il reste donc une énigme du côté du dernier imprimeur, Nicolaum Diuitem
Psalmi Dauidici Septuaginta Quinque: dans lyricos uersus, Servata ecclesiasticae Versionis ueritate & Hebraeorum uarietate, redacti / authore Ioanne Ganeio
par Jean de Gagny. Divitem, Nicolaus Colegio Imperial (Jésuites),
Publié 1547.
Qui n'a rien à voir avec mon livre sauf par le fait que sa notice donne:
Nunc primum Ioannis Gagnaeii Theologi, Christianis Francorum regis doctoris et primi elemosynarii opera ac studio in lucem editi. Paris, Ioannem Lodoicum & Nicolaum Diuitem, 1540.
Il a suffi d'une virgule pour comprendre que tout est important dans une retranscription.
"Neveu de Jean de Gagny, le libraire Nicolas Le Riche était établi, entre 1547-1548, rue des Prêtres Sainte-Geneviève, à l’enseigne des deux ancres, et de 1540 à 1549, près du collège de Cambrai, à l’enseigne d’Alde, où il vendait les livres de l’éditeur vénitien. Les presses sur lesquelles le volume a été imprimé appartenaient semble-t-il à Jean de Gagny. Celui-ci, en relation avec Alde, avait fait copier par Charles Chiffin, orfèvre à Tours, des caractères italiques imités des caractères aldins."
Extrait de:
http://www.fondation-barbier-mueller.org/le-fonds/le-catalogue/fiches/article/doctissimorum-nostra-aetate
EN RÉSUMÉ:
Jean de
Gagny, de Gaigny, humaniste, imprimeur, français du xvie siècle
décédé en 1549.
Il fut appelé à la cour de François Ier vers 1533 comme lecteur, puis premier aumônier et prédicateur du roi. Chancelier de l’Université de Paris, en relation avec les principaux humanistes de son temps, il aurait exhumé plus de cent textes classiques.
Oncle de Nicolaum Divitem, Nicolaus Dives, Nicolas
Le Riche qui vend les livres de Alde et dont on sait les liens privilégiés
entre Venise et la cour de François premier.Il fut appelé à la cour de François Ier vers 1533 comme lecteur, puis premier aumônier et prédicateur du roi. Chancelier de l’Université de Paris, en relation avec les principaux humanistes de son temps, il aurait exhumé plus de cent textes classiques.
Rien à voir avec JEAN DE REIGNY 18ème siècle ....
Ni CAIGNY qui n'existe pas ni au 15ème, ni au 18ème.
C'est une erreur de transcription à deux reprises.
Cette enquête, menée sur de nombreux sites m’a permis, par recoupement, de comprendre comment je peux avoir dans les mains un livre de 1534 avec un autre de 1521 et un autre 1540, reliés ensemble.
Ni CAIGNY qui n'existe pas ni au 15ème, ni au 18ème.
C'est une erreur de transcription à deux reprises.
Cette enquête, menée sur de nombreux sites m’a permis, par recoupement, de comprendre comment je peux avoir dans les mains un livre de 1534 avec un autre de 1521 et un autre 1540, reliés ensemble.
Ce qui est intéressant c'est de savoir à qui appartenait ce livre et pourquoi les
différents ouvrages qu’il contient ont été reliés en un seul volume.
Malheureusement je n'ai pas d'informations, ni moyen de le savoir.
Je vérifie également dans d'autres sources écrites et non numériques les dates, les informations, les noms et il y a quelques erreurs de retranscription.
Mais dans l'ensemble c'est cohérent.
Je vérifie également dans d'autres sources écrites et non numériques les dates, les informations, les noms et il y a quelques erreurs de retranscription.
Mais dans l'ensemble c'est cohérent.
Elle m’a permis aussi d’avoir un aperçu sur
l’importance économique de l’imprimerie au xvie
et son rôle éminemment central dans la circulation des idées.
On pourra aussi consulter cet article sur la notion de l'auteur justement et sur ces livres factices: https://restaurationlivreatroo.blogspot.fr/2017/08/sur-la-notion-de-lauteur.html
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Extrait
1
« Au premier quart du xvie siècle, Jean Petit apparaît comme un homme
d'affaires des plus actifs. Il est en relations avec quantité et de libraires, et se trouve au centre d'un groupe, qui réunit les Marnef, les Kerver, les Marchant, Berthold Rembold, André Boccard, Jean de Coblentz, parfois Henri Estienne, plus tard Josse Bade, et donnait des éditions à frais partagés. En province, il a des intérêts ou des succursales à Rouen, à Clermont et à Lyon. Son fils, qui portait le même prénom que lui, devait lui succéder en 1530 et fonder à son tour une succursale à Toulouse, près de Saint-Sernin. La maison des Petit éditait les ouvrages les plus divers. »
« Une preuve encore de la nouvelle orientation des idées, c'est le format même sous lequel les imprimeurs présentent les livres. Certes, les ouvrages d'érudition demeurent souvent des in-folio lourds et encombrants, ou encore des in-
quarto. Les éditions des auteurs classiques sont le plus souvent des in-octavo. Mais Simon de Colines inaugure une formule nouvelle chez nous et adopte Pin- 16 pour la Bible qu'il donne à partir de 1522 et qui comprendra sept parties. Là aussi, de la pratique employée par les Aide est manifeste. De tels volumes sont à la fois plus maniables et d'un prix plus accessible. »
Source : Guignard Jacques, Imprimeurs et libraires parisiens 1525-1536. In : Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2, juin 1953. pp. 43-73.
Extrait 2
« Mais Toulouse, est déjà plus un lieu de réimpression qu’un centre novateur. Paris et Lyon mènent en effet la compétition des éditions de livres religieux ».
Extrait 3
« En fait, dans toutes ces petites villes, les imprimeurs ne sont que de passage et n’y produisent qu’un ou deux ouvrages. Il y avait des "imprimeurs nomades". »
Extrait 4
« Colines imprima un assez grand nombre de volumes pour son beau-fils François Estienne. Une importante modification s´opéra : Colines céda sa librairie à Regnault Chaudière et changea d´adresse. On a retrouvé des livres imprimés : « En la grand rue Saint-Marcel à l´enseigne des Quatre Evangélistes ». Il semble que Colines se retirait peu à peu des affaires en multipliant la production d´ouvrages en collaboration avec ses beaux-fils François Estienne, Regnault Chaudière, mais aussi Galiot du Pré, les Angeliers, Jean de Reigny etc. »
Extrait 5
« En novembre 1542, un grand partage de biens eut lieu entre lui-même et les Estienne. A titre d´imprimeur juré, Colines fût mêlé à la réforme de la papeterie décidée par l´université en 1538. Avant d´être vendu aux marchands papetiers, le papier devait être examiné par un libraire, un imprimeur et un écrivain désignés par leurs corporations respectives. Colines fût nommé membre au moins pour les années 1543-1544. »
« Au premier quart du xvie siècle, Jean Petit apparaît comme un homme
d'affaires des plus actifs. Il est en relations avec quantité et de libraires, et se trouve au centre d'un groupe, qui réunit les Marnef, les Kerver, les Marchant, Berthold Rembold, André Boccard, Jean de Coblentz, parfois Henri Estienne, plus tard Josse Bade, et donnait des éditions à frais partagés. En province, il a des intérêts ou des succursales à Rouen, à Clermont et à Lyon. Son fils, qui portait le même prénom que lui, devait lui succéder en 1530 et fonder à son tour une succursale à Toulouse, près de Saint-Sernin. La maison des Petit éditait les ouvrages les plus divers. »
« Une preuve encore de la nouvelle orientation des idées, c'est le format même sous lequel les imprimeurs présentent les livres. Certes, les ouvrages d'érudition demeurent souvent des in-folio lourds et encombrants, ou encore des in-
quarto. Les éditions des auteurs classiques sont le plus souvent des in-octavo. Mais Simon de Colines inaugure une formule nouvelle chez nous et adopte Pin- 16 pour la Bible qu'il donne à partir de 1522 et qui comprendra sept parties. Là aussi, de la pratique employée par les Aide est manifeste. De tels volumes sont à la fois plus maniables et d'un prix plus accessible. »
Source : Guignard Jacques, Imprimeurs et libraires parisiens 1525-1536. In : Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2, juin 1953. pp. 43-73.
Extrait 2
« Mais Toulouse, est déjà plus un lieu de réimpression qu’un centre novateur. Paris et Lyon mènent en effet la compétition des éditions de livres religieux ».
Extrait 3
« En fait, dans toutes ces petites villes, les imprimeurs ne sont que de passage et n’y produisent qu’un ou deux ouvrages. Il y avait des "imprimeurs nomades". »
Extrait 4
« Colines imprima un assez grand nombre de volumes pour son beau-fils François Estienne. Une importante modification s´opéra : Colines céda sa librairie à Regnault Chaudière et changea d´adresse. On a retrouvé des livres imprimés : « En la grand rue Saint-Marcel à l´enseigne des Quatre Evangélistes ». Il semble que Colines se retirait peu à peu des affaires en multipliant la production d´ouvrages en collaboration avec ses beaux-fils François Estienne, Regnault Chaudière, mais aussi Galiot du Pré, les Angeliers, Jean de Reigny etc. »
Extrait 5
« En novembre 1542, un grand partage de biens eut lieu entre lui-même et les Estienne. A titre d´imprimeur juré, Colines fût mêlé à la réforme de la papeterie décidée par l´université en 1538. Avant d´être vendu aux marchands papetiers, le papier devait être examiné par un libraire, un imprimeur et un écrivain désignés par leurs corporations respectives. Colines fût nommé membre au moins pour les années 1543-1544. »
Extrait 6
« Aussi bien, certains ouvrages connaissent-ils maintenant
des chiffres de tirage considérables. On estime généralement que la Bible
de Gutenberg fut tirée à quelque deux cents ou trois cents exemplaires.
Mais au début du xvie siècle, tel Missel à l'usage de Senlis était publié
à quatre cents exemplaires 2. Dans différents contrats passés par devant
notaire, Josse Bade déclare avoir
imprimé 650 exemplaires des Annotationes de Noël Béda sur les ouvrages de Lefèvre et d'Érasme et 1.225 exemplaires du édité par Jacques Colin. Le cas de Simon de Colines, tirant 24.090 exemplaires des Colloques d'Érasme, est assurément exceptionnel . »
Source : Guignard Jacques, Imprimeurs et libraires parisiens 1525-1536. In : Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2, juin 1953. pp. 43-73.
imprimé 650 exemplaires des Annotationes de Noël Béda sur les ouvrages de Lefèvre et d'Érasme et 1.225 exemplaires du édité par Jacques Colin. Le cas de Simon de Colines, tirant 24.090 exemplaires des Colloques d'Érasme, est assurément exceptionnel . »
Source : Guignard Jacques, Imprimeurs et libraires parisiens 1525-1536. In : Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2, juin 1953. pp. 43-73.
La réfection des coins est visible plus bas. |
C’est là que cela se complique grandement.
Ces 6 extraits pris dans les références ci-dessus montrent que l'imprimerie au xvie était un commerce florissant. Il y avait beaucoup d'échanges commerciaux entre les libraires imprimeurs. Lorsque que j'ai un livre qui réunit quatre imprimeurs différents, je peux me demander légitimement la raison d'une seule reliure et comprendre à travers ces recherches qu'il est difficile de retrouver le possesseur sans sa marque apposée sur le livre.
Le fleuron central sur le plat du livre pourrait être un signe d'appartenance à un corps religieux avec les pompons et les deux cordelettes.
Plein veau havane avec couture chevrons sur 5 doubles nerfs septains.
Tranchefiles bicolores pékinées simples.
Fleuron Alde en coin, encadrement sue les plats.
Mors fendus, coiffes abîmées et coins à refaire.
Contregarde écrite manuscrites
Encres brunes.
La procédure pour restauration des coins:
Toute cette partie de papier a été refaite, il me semble. |
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