For english people, it's mean that book was devil inside.
J'ai fait une erreur, de guerre lasse, en me disant que je finirais demain: pour aller plus vite, allez savoir ce qui m'a pris: j'ai coupé les ficelles et collé le tout sur les claies en me disant, "on verra demain".
Le lendemain, j'ai ouvert le livre et rien n'a collé.
Le livre n'a pas voulu entrer dans son logement.
Il fallait donc réparer les ficelles de couture et de structure de réparations pour pouvoir entrer dans les trous de passure après avoir retiré les ficelles d'origine restantes, inutiles, sans pour autant casser la peau ou le bois.
La guigne.
En regardant les photos de ce travail qui me procure une joie immense.
Etre arrivée au bout.
En regardant ces photos, vous allez mesurer l'évolution et la pugnacité dont il faut faire preuve, l'humilité devant un tel livre qui a déjà été bien trop massacré;
le but était de combler le manque qui déforme la reliure, manque dû à l'arrachage des cartes colorées de cette édition complexe d'un Ptolémée du 16 ème siècle.
De ce côté-ci le dos est plus rond ... probablement un effet dû au serrage, dans la presse, pour coller et contrecoller la garde. |
L'émotion de travailler sur de tels livres, presque 500 ans, 471 ans exactement, est unique.
Le dos n'est pas collé.
Sont collées les gardes et les ficelles.
ET je garde précieusement les claies restantes, qui étaient trop fragiles pour être remises, les ficelles ainsi que le résidu de tranchefile que j'ai refaite également sur âme de septain.
Il faut penser aux artisans, aux possesseurs de siècle en siècle pour arriver de nos jours à un sagouin qui a ôté les cartes pour les vendre à la pièces ou les encadrer chez lui. C'est ainsi.
Hourra.
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