Lors d'un précédent article:
J'avais montré que la dorure
est un métier difficile, rigoureux qui connait des codes et des usages précis, qu'on ne transgresse pas sous peine de se voir attirer les foudres de quelques bibliophiles fixés sur des critères précis et indéboulonnables ...
Je n'avais jamais vu le livre
présenté chez Bertrand, libraire, pour un livre de très grande qualité.
Le lui faisant remarquer,
il attira mon attention sur le fait que le relieur anglais, M. Rivière et son, pratiquait peut être une autre forme de convention.
On peut faire autrement
quand l'intelligence du texte est évidente.
Ici, C’est le manuel de bibliophilie qui fait date encore aujourd'hui.
Peignot reste dans l'ombre en se mettant en seconde position.
Question de choix.
Le doreur doit avoir
votre confiance parce qu'il a un œil et une pratique, du gout et le sens des proportions.
Il connait son métier
pour voir défiler des milliers de livres par an.
Imaginez
combien de titre faut-il faire par jour, par mois, par an, pour gagner un SMIC, à peine, le plus souvent, le titre valant en moyenne entre 15 et 20 euros?
Finir un livre
par son titre et sa décoration est toujours un travail commun dont l'exécution et la création reposent en grande partie sur les épaules du doreur. |
https://www.lamourquibouquine.com/product-page/gabriel-peignot-manuel-du-bibliophile-1823-exemplaire-de-choix-riviere |
Pour la reliure aussi, on peut à condition de rester toujours dans une notion de gout et proportion agréable à l’œil.
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