Un petit cas de figure réalisé en 2009 : Un missel.

Restaurer un missel, c'est donner une autre allure à un petit livre très personnel qui rattache son propriétaire à un souvenir de communion, de grand' tante ou de claque parce qu'on n'a pas été tranquille pour la photo de sortie de la messe de communion, sur la place du village ....

Qu'est ce que j'ai appris depuis: Que différents solvants peuvent être uitlisés pour nettoyer les colles dont on ne sait vraiment la composition.
Qu'il faut faire des essais en tout petit avant de se lancer sous peine d'avoir des tâches et des auréoles dues à la migrations des poussières ... mais ça on le savait déjà, même avant d'avoir été sur les bancs de l'Ecole des Chartes et de l'INP.
Cela semble logique.
Qu'on remplace les matériaux trop acides par du papier permanent et que celui ci a une définition très rigoureuse.

SOURCE/http://classes.bnf.fr/dossisup/supports/art15bs.htm
"Pour qu’un papier puisse être déclaré conforme à la norme ISO 9706 (ou ANSI Z39.48), il doit répondre aux critères suivants :
- le pH de l’extrait aqueux de la pâte à papier doit être compris entre 7,5 et 10 ;
- l’indice Kappa de la pâte à papier, qui indique la résistance à l’oxydation (liée à la présence de lignine), doit être inférieur à 5 ;
- la réserve alcaline doit être supérieure ou égale à 2 % d’équivalent de carbonate de calcium ;
- la résistance à la déchirure doit être supérieure à 350 mN pour un papier dont le grammage est supérieur à 70 g/m2.
Le symbole attaché à cette norme est le signe mathématique de l’infini dans un cercle surmontant la mention " ISO 9706 ".
Le papier permanent peut être fabriqué soit à partir de chiffons, soit à partir de pâte chimique de bois en milieu neutre ou alcalin ; le bois peut donc être utilisé à condition d’en éliminer tous les constituants non cellulosiques, et en particulier la lignine.

Le kraft par exemple est à banir.
La colle plastique n'est à utiliser que pour des matériaux contemporains.

Sinon la procédure reste la même.

Un autre travail.