Il n'y a pas besoin de refaire l'histoire.
Je viens d'un métier qui pendant plus d'un siècle a tenté de rester fort de ses avancées techniques et humaines.
Bernard Jiquel m'avait offert ce livre où j'ai trouvé des quantités d'informations, un an avant qu'il ne trépasse. Desespéré de voir l'absence de curiosité de ses contemporains, la bétise et la prétention des cercles fermés locaux, mais toujours très poli, respectueux, il savait vous faire comprendre combien les entreprises qui le passionnaient ont été menèes vers la destruction par le progrès numérique en marche. Et par des politiques soucieux de briller plutôt que de faire oeuvre de bien commun ...
Ces informations que les vieux relieurs ne vous donnent qu'avec parcimonie, sachant combien le savoir est précieux et sa transmission fragile.
Internet vous donne le sentiment que tout est sauvé ... prenez garde que ne soit sauvée qu'une coquille vide.
Les imprimeurs, les relieurs, les libraires n'ont pas les mêmes maîtres ni sources de savoir ni connaissances.
Ils ont en commun quelque chose qui reste en creux éternel passant le temps: le livre qui demande de votre part une volonté active.
Le numérique est un avaloir passif paresseux.
Bon Dimanche.
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