Toujours dans le cadre des rencontres qui permettent de mieux comprendre ce que vous lisez dans les livres techniques, ce que vous utilisez comme matériaux, de remonter le temps, dans les métiers manuels ... la pratique, il n'y a que ça qui vous permet d'avoir une connaissance entière.
Si vous êtes plus ou moins doués ... ce n'est pas la question.
C'est d'essayer, de faire perdurer ces connaissances en s'essayant avec des professionnels qui y consacrent leur vie.
Claudine Latron, rencontrée au salon des métiers du livre à Montreuil Bellay, vous expliquera comment son métier lui est venu entre les mains ... une recherche de papier et de sensibilité.
Très belle rencontre, tout en simplicité, partage de connaissances, découverte ... le bonheur.
http://www.formesdepapetiers.com/formesdepapetiers/les_formes_%C3%A0_papier.html
...
La reliure selon Vladimir Tchékéroul
On a le droit et le devoir de maintenir un niveau d'exigence haut, place au concret et à la recherche d'indices pour connaître les livres....
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mardi 1 mai 2018
Le formaire.
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source: http://www.formesdepapetiers.com/formesdepapetiers/les_formes_%C3%A0_papier.html |
http://www.formesdepapetiers.com/formesdepapetiers/les_formes_%C3%A0_papier.html
Dans le vocabulaire du relieur et par usage courant on parle de pontuseau et de vergeur pour désigner les dessins que vous pouvez voir en transparence sur les vergés anciens.
En réalité c'est un abus de langage, ces termes désignent les fils de cuivre de la forme.
Les pontuseaux sont les colonnes et les vergeurs, les petits fils en cuivre horizontaux.
C'est aussi une indication du sens de la feuille ...
La feuille, une fois humidifiée, s'allonge dans le sens des vergeurs ... de gauche à droite et de droite à gauche.
Très important, en cas de collage: deux feuilles collées dans un sens opposé, gondolent .. et frisent.
Le principe du cambrage pour les cartons est aussi basé sur le sens des matériaux: les fibres triturées et secouées se mettent dans le même sens et suivront donc un sens d'allongement qui va dans le sens des copines fibres ....
vendredi 24 février 2017
On révise un peu les bases de l'histoire de la reliure? 7. Des noms! Des noms!
http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/emblematik.pdf |
En 1530 on trouve aussi bien de petit format ancien plus large que nos IN-12 d'aujourd'hui (environ le poche pour donner un repère moderne) que l'IN folio, c'est à dire la grande feuille pliée en deux et qui donne environ un format de 400 par 250 mm, environ.
Tout dépend de la forme fabriquée par le forfaire pour le papetier.
http://www.formesdepapetiers.com/formesdepapetiers/un_peu_dhistoire.htmlhttps://restaurationlivreatroo.blogspot.fr/search?q=formaire
Le décor change, les matériaux se transforment.
http://www.univ-montp3.fr/uoh/lelivre/partie1/lassemblage.html
Vers 1440, nouvelle révolution : l'invention de la typographie (basée sur le principe de caractères mobiles) par Gutenberg dope l'utilisation et donc la fabrication du papier, qui deviendra complètement artisanale avec la généralisation des piles à maillets actionnées par l'énergie hydraulique.
Les adeptes de la nouvelle église réformée choisissent à leur tour le papier pour assurer leur propagande.
À l'époque, les artisans papetiers, majoritairement protestants, propulsent la France au premier rang parmi les nations papetières. Malheureusement, la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 sonne à jamais le glas de la supériorité française dans ce secteur.
(source: http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/dossier/papier-materiau/page01.htm)
Le décor devient un décor à la plaque et à la roulette.
Plus de livres à bon marché, les relieurs doivent travailler plus vite pour baisser les couts ... déjà au 16ème siècle.
La reliure, ou sous ce terme, on place beaucoup de corps de métier qui participent à rendre possible la fabrication des livres.
Ainsi se croisent, graveurs et doreurs pour la fabrication des fleurons, roulettes et plaques.
L'histoire de la gravure n'est donc pas à négliger dans ce petit retour sur l'histoire des Arts de la reliure.
(source: http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/dossier/papier-materiau/page01.htm)
Le décor devient un décor à la plaque et à la roulette.
Plus de livres à bon marché, les relieurs doivent travailler plus vite pour baisser les couts ... déjà au 16ème siècle.
La reliure, ou sous ce terme, on place beaucoup de corps de métier qui participent à rendre possible la fabrication des livres.
Ainsi se croisent, graveurs et doreurs pour la fabrication des fleurons, roulettes et plaques.
L'histoire de la gravure n'est donc pas à négliger dans ce petit retour sur l'histoire des Arts de la reliure.
On retrouve similitude entre la fonderie des caractères d'imprimerie et celle des fleurons.
(source:
http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/chimie-metal-plomb-1030/page/10/)
On trouvera donc des livres imprimés sur parchemin et sur papier, des petits formats, des grands formats, des ais de bois et des ais de cartons, les premiers étant fait des défets d'imprimerie.
On ne trouve que très peu de demi cuir à ces époques.
http://docplayer.fr/20269163-50-ans-apres-l-invention-de-l-imprimerie-pousse-par-des-necessites-techniques-le-livre-se-degage-peu-a-peu-du-modele-du-manuscrit.html |
Dans le Thoinan:
[En 1292 : Gile de Sessons, 6 sols, et Nicolas, 3 sols, demeurant rue Neuve-Notre-Dame ;
Denise, 12 deniers,
et Jehan le Flamenc, 5 sols, établis dans la ruelle aux Coulons ;
Raoul, 2 sols, et Richart Langlois, 2 sols, rue Eremboure-de-Brie ;
Guillaume, 2 sols, rue de la Boucherie, paroisse Saint-Germain-des-Prés ;
Puis, en 1313 : Jehan de Sèvres, 42 sols, en la Grande Rue de vers Garlande (il était de plus tavernier, ce qui explique peut-être cette forte contribution),
et enfin Alain de Vitri, dont la taxe et la demeure ne sont pas données, mais auquel, est-il dit, on paya 30 sols « pour faire lier et couvrir trois livres ».
Le roi Charles V rendit une ordonnance, le 5 novembre 1368.
Six relieurs exerçant à cette époque, sont nommés à côté des libraires, écrivains, enlumineurs et parcheminiers, tous affranchis du guet-assis ; ils s’appelaient :
Jean de Dueile,
Mathieu Coignie,
Tevenin le Lanternier,
Denizot de Soines,
Michelet Marcure et
Roger de Rüe-Neuve.
Pierre Darvières, relieur, demeurant en 1380 rue Neuve-Notre-Dame ;
Martin Lhuillier, libraire et relieur de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne (1386) ;
Jehan d’Arras et Guillaume de Villiers, relieurs du duc et de la duchesse d’Orléans (1390) ;
puis, Catherine la Bourcière, qui « couvroit de draps de soie et brodoit de perles » les livres de Charles VI et du duc de Tourraine (1388),
et enfin une autre broderesse, Émelot de Rubert, « faiseuse de seignaux et de tirans d’or et de soie » pour Charles, duc d’Orléans (1398).
1430: Guillaume d’Ingouville, Gustave d’Ingouville, Guillaume Ogier
Simon Accard de Chauny, relieur de la duchesse d’Orléans (1475)
Marguerite dite la Relieresse dans les comptes de Jean de Normandie (1459)
Michel Prestreau d’Angers (1457-74)
Roger Ogier (1492) ; de Jacques Aubry, qui exerçait en 1494.
Messire Robert Moreau (1488), « reliant, tympanant, dorant sur tranches et couvrant en veloux cramoisy les Heures de Charles VIII et d’Anne de Bretagne ».
Simon Millon et Guillaume Deschamps, qui semblent avoir été collègues comme relieurs-jurés de l’Université de 1390 à 1420 .
Guillaume Eustache et Philippe Le Noir, qui tous les deux éditèrent des ouvrages importants. Le premier s’intitulait : « Libraire du Roy et Relieur-Juré de l’Université de Paris, » tandis que le second, qui avait pour enseigne une rose blanche couronnée, se disait : « Libraire et l’un des deux grands Relieurs-Jurez de l’Université. »
Libraires-relieurs
- de Bordeaux (Jean).
- Clopejau (Michel).
- Colombel (Jean-Franc.-Rob.).
- Delastre (Jean).
- Gadoulleau (Michel).
- Gilles (Gilles).
- De Heuqueville (Jean).
- Le Bouc (Hilaire le jeune).
- Le Bouc (Jean).
- Richard (Emnmnuel).
- Varangues (Jacques).
- Barbier (Claude).
- Bruneau (Cyprien).
- Brunet (Pierre).
- De Busseroles (Jacques).
- Collier (Geoffroy).
- Daumalle (François).
- Desfossée (Nic.), procurateur.
- Dou (Nicolas).
- Dupuis (Pierre).
- Gueffier (François).
- Le Be (Henri).
- Le Bouc (Hilaire le jeune).
- Le Bouc (Jean).
- L’Espine (Fiacre).
- Lizière (Martin).
- Maugier (Gilles).
- Musnier (Nicolas).
- Nicole (Gabriel).
- Noel (Jacques).
- De Noinville (Nicolas).
- Pautonnier (Pierre).
- Planté (Pierre).
- Poileville (Pierre).
- Rezé (Robert).
- Rousset (Antoine).
- De Sommaville (Simon).
- Thioust (François).
- Trouard (Robert).
- Tufe (Jean).
- Valet (Étienne).]
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Engel Jean
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