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lundi 15 juin 2020

L'Atlas de Vaugondy

La manipulation d'un tel livre n’est pas aisée.
Pesant plus de 15 Kilos, chaque mouvement, afin de faire la coiffe, reprendre un coin, demande une énergie constante, pour l'empêcher de vriller et de voir son travail partir en vrille aussi.
De la force physique, vraiment.

Entamer un tel projet demande du temps devant soi, peu de contrariétés pouvant déconcentrer et une planification de l'espace et du matériel à disposition.


Il faut "entrer" dans le travail, comme on dit dans les ateliers.
Parce que on ne peut pas être en train d'entamer un tel travail et de le laisser traîner tellement il mobilise toute la place dans l'atelier.

C'est une vision global: on sait ou on commence, on ne sait pas ce que l'on va découvrir, puis on fait ce qu'on peut aussi. Et enfin on termine.

Dans les jours qui suivent, on reprendra les derniers détails pour rendre un travail propre.


Et quoique je fasse mon travail avec beaucoup de conscience, la partie coiffe est la plus délicate à reprendre, sans dégrader trop le reste côté plats et côté collage de la garde.
La restauration n'est pas la reliure.
Choisir entre la solidité et l’esthétique est souvent le cas .. même si je ne compte pas mes heures, je suis sur un budget déjà important.
Et l'esthétique, ou le maquillage, qu'apporte-t-il vraiment?

















DELAMARCHE

un siècle d’éditon au



Cette longue aventure débute lorsque Jean Fortin acquiert le fond de Didier Robert de Vaugondy en 1778, après avoir collaboré avec lui dans l’édition d’atlas.

Didier de Vaugondy cessera d’éditer des globes mais ne cessera pas son activité et, de 1784 jusqu'à sa mort en 1786, il collaborera à la fabrication d'un globe terrestre de 8 pieds (245 cm), avec Nicolas Gabriel Le Clerc et Dom Claude Bergevin.
De son coté, Fortin, cette même année, présente à l’Académie des Sciences sa machine à faire le vide et commence à travailler avec Gay-Lussac et Lavoisier. Avec ce dernier, il s’intéresse aux débuts de l’aerostation et construit un gazomètre, il concours à l’élaboration de balances de grandes précisions...
Il délaisse son activité d’éditeur d’atlas et de globes et la cède à Charles-François Delamarche en 1784.
Le déménagement est facile, Fortin était rue de la Harpe, près de la rue du foin, dans cette même rue ou est installé Charles-François Delamarche, près le collège de Maître Gervais.
Dès l’année suivante, celui-ci est en mesure de présenter son premier globe en se contentant de rajouter son nom (qu’il agrémentera parfois de “Successeur de MM Sanson et Robert de Vaugondi, Géographes du Roi, et de M. Fortin Ingénieur-mécanicien du Roi pour les globes et les sphères”).
Trois générations vont se succéder pour développer cet atelier, le plus important du monde, pendant un siècle.

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