Bienvenue sur le blog de l'atelier

Sur le côté: les libellés et des liens en relation avec l'atelier. Ce blog professionnel se veut un outil pratique regroupant tout ce qui peut être utile à ceux qui sont passionnés de livres anciens et de reliure.
N'hésitez pas à commenter...

jeudi 14 février 2019

Ajout à L'article précédent sur la lithographie et l'art de la couleur des gravures qu'on trouve dans les atlas, les Buffon du 19 ème par exemple.

Le questionnement que j'ai n’est pas bien clair au sujet des dessins faits par Traviès qui a illustré les Buffon et l’atlas d'Orbigny ... Dans certaines descriptions de libraires on nous parle de "gravure sur acier".
Il est bien difficile de s'y retrouver ....
Mais, je trouvais bien un air, dans la finesse des gravures, de ressemblance ...
Oui ...
¨Parce que c’est le même dessinateur graveur peintre illustrateur et lithographe ... animalier pour certaines gravures.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Travi%C3%A8s






https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5665226k




http://elec.enc.sorbonne.fr/imprimeurs/

"Présentation

Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXsiècle

En 1817, dans l’arsenal de surveillance des métiers du livre apparaît un brevet d’imprimeur-lithographe sans lequel nul ne peut exploiter la lithographie, cette nouvelle technique d’impression, inventée vingt ans plus tôt en Allemagne. Sage précaution qui permet aux régimes successifs d'empêcher que ce procédé rapide et peu cher ne profite à l'estampe politique. La lithographie n'en connaît pas moins un très grand essor, tant elle répond, par la multiplicité de ses utilisations, aux besoins d'un siècle de transformations économiques et sociales profondes. Bien plus que l’illustration des livres et les publications satiriques, ce sont donc les travaux de ville (papiers à en-tête, faire-part, lettres de voiture....) et la publicité commerciale (affiches, emballages illustrés, étiquettes …), les impressions administratives et judiciaires, les dessins techniques et cartographiques, les décors d'objets (éventails, abat-jours, écrans de cheminée, jouets...) dont la consommation se démocratise, qui, pendant longtemps, font tourner les presses lithographiques.
Derrière l’énorme production lithographique du XIXe siècle, il y a tout un monde d’imprimeurs spécialisés que ce Dictionnaire se propose de faire connaître à partir du dépouillement des dossiers constitués pour l’obtention du brevet d’imprimeur-lithographe et, après 1870, des simples déclarations d’activité. Les éléments fournis par ces documents déposés aux Archives nationales ont été complétés d’informations puisées à d’autres sources : correspondances, dossiers de faillite, brevets d’invention, archives notariales, sources policières, collections d’estampes et de livres déposés à la Bibliothèque nationale de France et dans de nombreuses autres institutions. Aux imprimeurs-lithographes parisiens recensés par Corinne Bouquin en prolongement de sa thèse de doctorat dirigée par Henri-Jean Martin et consacrée à l'imprimeur Lemercier, sont venus s’ajouter leurs confrères de province, pour former un corpus de plus de 5 000 noms.
Chacune des notices rassemble données personnelles (origine sociale et géographique, formation…) et professionnelles (carrière, faillites et déboires judiciaires, production…), complétées de références bibliographiques et iconographiques. La base est, par ailleurs, consultable dans son ensemble pour des recherches statistiques ou sérielles.
La conception de ce Dictionnaire s’est inscrite dans le cadre d’une réflexion menée au sein du Labex CAP et consacrée à l’évolution des techniques de reproduction et à leur influence sur la transmission du patrimoine visuel.

Corinne Bouquin                       Élisabeth Parinet
Docteur en histoire du livre         Professeur émérite

Bibliothèque nationale de France              École nationale des chartes"



(sans autorisation spécifiques mais dans le respect des droits d'auteurs réservés aux auteurs.)
(source citéé ci au-dessus :
http://elec.enc.sorbonne.fr/imprimeurs/)

2 commentaires:

  1. Un art qui se perd, malheureusement. Bon article.
    Merci.

    RépondreSupprimer
  2. Merci Odile ... Oui parce que le numérique est beaucoup plus simple à mettre en oeuvre et plus populaire en ce moment, bien qu'il faille les mêmes qualités de dessinateurs et de peintres, aussi bien pour le litho que pour la tablette numérique, parce que le dessin assistée par numérique est bien le fils de la lithographie si on se base d'après l'évolution des techniques ...
    Comparer par exemple les illustrations du 19 ème, le fleurs animées de Grandville et les dessinateurs des revues et des films de Disney au début puis à la fin .... Bon Dimanche à toi!

    RépondreSupprimer

Vos commentaires sont les bienvenus.
Adhérez au blog pour les éditer!
Les commentaires anonymes sont supprimés, je ne donne pas de prix par mail anonyme, ni ne fait de devis!
Vous trouvez mes coordonnées là:
http://www.restaurationlivreatroo.fr/

Améliorations, suggestions interrogations, je réponds !