Une présentation en attendant la restauration qui va tout changer! A beh .. Non finalement ... c’est en carton et en veau.

Donc, après avoir laissé mariner ce livre, je ne trouve pas que le parchemin va. La grande avancée du 21 ème est de faire faire des dossiers codicologiques pour expliquer tout ça et comment un atelier devient une référence de reliures refaites toutes selon le même modèle ou non. J'aime la créativité et la fantaisie et le système de corpus n'a pas de sens, à mon avis, dans le cadre d'un ou deux livres, par siècle, pour chaque client. Mes travaux seront perdus dans la masse des bibliothèques revendues, brassées, délaissées, stockées, détruites. Et sauf si je signe ou utilise un signe distinctif de décor, les reliures de l'atelier ne sont pas identifiables. Le blog laisse une trace mais c'est tout. Et encore, personne ne sait ce qui sera conservé dans 150 ans et comment? 
Je lui préfère une reliure en cuir, du veau.

Quelques photos de cette couture, à cahiers sautés, refaite d'après les traces dans le livre, les grecques et les passages du fil dans le fond des cahiers.
Une apprêture avec du japon, des tranchefiles 17 ème, modèle mi 17 ème, des claies en parchemin.
Etant donné l'étude que je fais dans le groupe FB archéologie des livres, il n'y a pas vraiment de façon dogmatique de faire ce travail ... en démontant les livres, je trouve aussi bien des claies en plein que en double, que simples, et cela à tous les siècles. On ne sait si elles ont été remises au 17 ème ou au 18 ème sur des 17 ème .. plus tard.



Une campagne de restauration telle que celle de Fontainebleau, sous François Premier, à été exceptionnelle et, ces époques d'ateliers aux pratiques identifiables et repérables sont assez terminées aujourd'hui.
On reconnait le style et le travail d'un relieur d'Art, moderne,  c'est assez difficile pour celui d'un restaurateur qui doit rester neutre. Malgré tout, chacun a ses façons de faire, ses matériaux de prédilection.

En prenant pour modèle ce tranche-fil 17 ème.

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