papier et autres. acidité alun.

http://books.openedition.org/pcjb/605?lang=fr

https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-mediologie-1997-2-page-121.htm


"Techniquement, le problème du blanchiment est double. Tout d’abord, le procédé n’est pas sélectif et affecte la totalité de la matière : en altérant les produits colorés, on dégrade également les fibres cellulosiques qui constituent la structure du papier. Mais aussi, on a beau rincer à grande eau le papier traité par des oxydants, on ne parvient jamais à le laver parfaitement : en raison de la formation d’accrochages mécaniques et de liaisons chimiques, il est presque impossible d’éliminer totalement les substances de blanchiment qui se sont imprégnées dans le matelas fibreux d’une feuille de papier. De ce fait, des produits oxydants subsistent dans la feuille blanchie après le traitement et ces substances ont toutes les chances de poursuivre très longtemps, à l’intérieur du papier, ce processus de dégradation des fibres de cellulose que j’évoquais au sujet du traitement lui-même. On ne voit guère de solution puisque le même problème se pose avec les composés chimiques utilisés pour neutraliser les produits blanchissants, qu’on emploie pourtant dans le but honorable d’éviter la dégradation du papier après un blanchiment !"