lundi 5 janvier 2015

Rodolphe Töpffer.




























































































Un travail déjà ancien également.
Qui était Töppfer?

https://journals.openedition.org/babel/1311

"Né à Genève en 1799, fils selon ses biographes d'un peintre reconnu, il se destinait lui-même à cet art. Mais avant de le laisser s'engager dans cette voie, son père, autodidacte, lui imposa de se doter d'un solide bagage intellectuel en suivant de bonnes études.
4Malheureusement, une affection oculaire vint bientôt contrarier cette vocation première et il fallut au jeune Töpffer surmonter cette déconvenue. Il décide alors d'embrasser une carrière d'enseignant en devenant professeur de lettres. Après un an passé à Paris afin de compléter sa formation littéraire et pédagogique, il devient, au début des années 1820, sous-maître dans un pensionnat de Genève.
5Quelques années plus tard, il prend lui-même la direction d'une institution, secondé dans sa tâche par une épouse attentive qui l’accompagnera dans plusieurs de ses périples alpins. Bientôt reconnu comme écrivain, notamment par Goethe, il est sollicité pour occuper la chaire des belles lettres à l'Académie de Genève en 1832 avant de disparaître en 1846 au terme d’une longue maladie.
6C'est donc en tant que directeur d'un pensionnat qu'il renoue, à partir de 1830, avec la tradition locale des excursions collégiales durant les congés annuels. À la belle saison, il prend régulièrement la tête de sa jeune bande de pensionnaires pour les guider, sac sur le dos, dans de longues excursions pédestres à travers les Alpes notamment en Suisse. Rassemblant, au retour, les notes et les croquis saisis sur le vif, Rodolphe Töpffer compose lui-même le récit pittoresque et humoristique de leurs pérégrinations estivales en intégrant les péripéties du voyage."

Auteur , écrivain, dessinateur maître en son Art, contemporain de Goethe

https://lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/m-topffer-invente-la-bande-dessinee/

"Jugés « éblouissants de verve et d’esprit » par Goethe, les albums de Rodolphe Töpffer sont aujourd’hui considérés comme les premières bandes dessinées. Publiées en pleine époque romantique, ces « histoires en estampes » jetaient les bases d’une nouvelle forme de littérature, vouée à la fiction satirique et fondée sur la coopération entre le texte et l’image.
Le succès de M. Jabot, M. Vieux Bois ou du Dr Festus fut immédiat : imités, contrefaits, traduits en plusieurs langues, ils se frayèrent même la voie des États-Unis, la future patrie des comics.
Töpffer est aussi l’auteur de romans, de savoureux récits de voyage, de pièces de théâtre et d’essais sur l’art. Parmi ces derniers, il faut distinguer un important corpus de textes consacrés à la caricature et sa propre pratique de dessinateur. Non content d’avoir créé les conditions de la bande dessinée moderne, Töpffer en fut aussi le premier théoricien.
Ce sont ces textes qui sont ici réunis, introduits par une étude fouillée et pénétrante qui replace le créateur genevois dans une continuité historique, détaille les circonstances de son « invention » et analyse les principaux ressorts de ses histoires, dont la folle gaieté est toujours agissante sur les lecteurs d’aujourd’hui."
Sur l'autographie: un copié-collé de WIki pedia.
La technique de l’autographie a été mise au point par le dramaturge allemand, Aloys Senefelder, dans la ligne directe de son invention de la lithographie. Il invente un « papier-pierre », destiné à remplacer la pierre lithographique lourde, fragile et encombrante. Ce papier, recouvert d’une couche de matière durcie, reçoit l’encre comme la pierre traditionnelle. Mais, en recouvrant la surface d’une couche de colle, qui isole l’encre du support, on peut facilement transférer celle-ci sur une autre pierre. Le « papier report », sur lequel on a écrit ou dessiné à l’encre grasse, est placé face écrite contre la pierre, et mouillé. La colle se dissout et l’encre se trouve reportée sur la pierre, inversée par rapport à l’original, et donnera donc une image à l’endroit à l’impression.
L’usage de l’autographie était réservé à l’origine à de petits tirages personnels ou commerciaux. L’écrivain et dessinateur suisse, Rodolphe Töpffer, utilisa l’autographie pour réaliser ses albums mêlant textes manuscrits et dessins, qui formèrent les premières bandes dessinées.
Par la suite, l’usage du « papier report » se généralise dans l’ensemble des procédés nommés Chemiegrafie (« chimigraphie ») par Senefelder, qui se subdivisent en variantes portant des noms qui n’ont pas résisté au temps. Une forme d’autographie est appelée « polyautographie » (titre d’un recueil d’exemples publié par Senefelder). L'autotypographie permet d’imprimer une épreuve de typographie, de gravure sur métal ou d’une autre lithographie sur un papier report, pour être ensuite imprimée en lithographie.
Avec la chromolithographie, qui utilise de nombreuses couleurs et demande un repérage précis, on utilise un papier report pour imprimer sur chacune des pierres (une par couleur) un dessin en lignes très fines qui délimitent chaque couleur par un contour précis."

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